C'est ce qui ressort de la journée d'étude sur le dépistage et la prise en charge du cancer du col utérin et le cancer du sein organisée hier, à l'Institut technologique de la santé et de la population, à l'occasion de la Journée mondiale de la population, célébrée cette année sous le thème «faisons du droit une réalité». Selon le docteur Chafi de l'EHU d'Oran, le diagnostic précoce est une bonne prise en charge des malades et de la guérison. Il serait possible d'éviter ces lésions car, à la différence des autres cancers, le cancer du col utérin peut être aisément prévenu par le dépistage et le traitement simple. L'examen le plus courant est, bien sûr, le frottis. Il permet de détecter des anomalies avant qu'elles n'évoluent sous forme de cancer et, donc, de mettre en oeuvre un traitement efficace dans pratiquement 100 % des cas. Cependant, en Algérie, la culture du diagnostique est faible pour ne pas dire absente. La plupart des malades ne sont diagnostiquées et prises en charge qu'à un stade avancé.

A Oran, et selon des sources de la direction de la Santé, quelque 10.100 femmes ont été diagnostiquées au niveau des six unités depuis le début de l'année. L'objectif est d'atteindre 15.000 femmes avant la fin de l'année et d'intégrer cette activité au niveau de toutes les structures de soins de base.

Par J. Boukraâ