Celui-ci comprend deux unités : celle de l’hygiène hospitalière alors que l’autre concerne l’information sanitaire. Pour rappel, les récentes mesures initiées par la tutelle prévoient la création d’un service épidémiologique dans chaque EPH. Actuellement, on compte deux épidémiologues pour quatre EPH implantés dans la wilaya de Aïn Defla. Cependant, on déplore dans ce service un déficit en effectif qui contraint le spécialiste à s’occuper en outre de la saisie. En dépit de ces insuffisances, le spécialiste et le chef surveillant médical œuvrent à l’application d’un plan d’action dont l’axe principal repose sur la sensibilisation à l’hygiène à travers l’organisation de cycles de formation pour le personnel d’entretien. Cependant, à quelques mètres de là, Rokia Karahacène, responsable du service buanderie se plaint de travailler dans des conditions d’hygiène insuffisantes. En service depuis 21 ans, notre interlocutrice affirmera « travailler sans gants ni masque de protection ».

A noter que la buanderie est dotée de deux machines à laver et de deux séchoirs. « Depuis l’ouverture d’un service d’hémodyalise, ces machines ne suffisent plus et le travail devient pénible », ajoutera sa collègue employée dans le cadre du filet social. Celle-ci rappellera qu’elle travaille de 8h à 17h et qu’il arrive qu’on la sollicite à des heures tardives de la nuit sans compensation. Toutes les deux souhaiteraient bénéficier d’un apport alimentaire spécial comme cela se faisait par le passé sachant, diront-elles, qu’elles sont « exposées à des risques de contamination même si l’endroit est maintenu propre ». L’hygiène en milieu hospitalier exige une bonne maîtrise dans la gestion des déchets sanitaires. Ceux-ci sont, depuis près d’une semaine, transportés à 9 km plus loin, à l’EPH de Khemis Miliana, pour être incinérés suite à la mise à l’arrêt de l’incinérateur de l’hôpital de Miliana.

Par Aziza L.