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El Watan | Algérie | 05/07/2008
Même constat chez le Pr. Chaulet de la faculté d’Alger qui ajoutera : « Le médecin et le patient sont tous aujourd’hui adeptes de l’Internet, outil indispensable pour coller à toutes les nouveautés de la médecine, malgré les différences d’organisations sanitaires. L’enseignement à distance sera un outil révolutionnaire qui va libérer l’étudiant et l’enseignant pour le travail de recherche ».
Le médicament générique trouvera sa place parmi les conférenciers, puisque deux médecins français mettront en exergue l’expérience de l’hexagone, où une économie de plus de 234 millions d’Euros, en 2005, a été possible avec l’adoption du générique qui équivaut à « une économie de santé et un accès aux soins pour tous », du fait des prix concurrentiels du générique par rapport aux princeps, même « si le générique a une faible pénétration dans les hôpitaux français », de l’aveu du Dr Orru-Bravo. L’après- midi sera l’occasion de mettre en relief la carte Chifa, une NTIC, dans des débats houleux, mais instructifs. D’abord à travers l’exposé du docteur Hecquard de l’ordre des médecins français sur la carte tricolore, Vitale, et surtout par l’intervention du docteur Acheuk-Youcef Chawki, directeur de la Cnas de Mila, qui ne cesse de faire du « prosélytisme »pour convaincre les réticents aux bienfaits de la carte Chifa.
Celui-ci dira à ce propos :« Cette carte permettra la survie de la Cnas et par là même du système sanitaire algérien. Elle sera l’instrument idéal pour une confraternité entre les différents acteurs sanitaires, ainsi que les malades, le tiers-payant surtout. Elle sera aussi un instrument de promotion pour le médicament générique qui nous permettra de faire des économies de dépenses de santé énormes, et où le patient, le médecin et le pharmacien trouveront leur compte ». Un avis qui ne sera pas partagé par un autre conférencier, le docteur-député Boudarène, qui descendra en flammes la carte Chifa, fustigera la contractualisation, la convention et « les décisions de la Cnas de désigner au malade son médecin » (sic !). Le docteur Mehsas de Constantine clôturera des débats sur « La santé et les NTIC » avec une plaidoirie pour « une véritable gouvernance qui sera le prélude à une véritable prise en charge du malade, car la carte Chifa peut attendre, pas la qualité des soins qui se dégrade ».
Par Hamid Bellagha
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