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El Watan | Algérie | 02/07/2008
D’emblée, le président du conseil national, Dr Bekkat, a attiré l’attention de ses confrères sur le nombre important de médecins exerçant en Algérie. Souvent mal répartis sur le territoire national, le plus grand nombre est recensé dans le nord. La rencontre a été l’occasion de lever le voile sur certaines pratiques médicales jugées intolérables et portant atteinte à la profession médicale. En effet, entre médecins, « la confraternité médicale n’est pas toujours au beau fixe », souligne Dr Terbouk, membre du conseil régional de Tizi Ouzou. La relation médecin-malade a eu sa part dans les débats. Le consentement du malade, selon le Dr Boutahar, membre du conseil régional de Sétif, doit être libre et éclairé. L’information du patient doit, selon le spécialiste, être simple et accessible. Le malade a le droit d’être informé sur les décisions envisagées, les raisons ainsi que leurs conséquences, sauf en cas de diagnostic grave, où l’effet de l’information peut s’avérer dévastateur. « Il n’existe aucune dérogation au principe du consentement du patient », précise-t-il.
Dans le même sillage, le certificat médical a suscité l’attention des participants. Souvent il ne répond pas à certains aspects déontologiques, ce qui nuit à sa crédibilité médicale. « De nos jours, il y a une certaine tendance à la facilité de sa délivrance, qui tend à la perte de sa notion de prestige », insiste Dr Benkobi, membre du conseil régional de Sétif. « La rédaction est un acte grave qui nécessite des connaissances médicales et juridiques. La délivrance d’un rapport tendancieux ou d’un certificat de complaisance est strictement interdite », précise-t-il. L’expertise médicale a aussi été abordée. Cette dernière a une grande importance dans la résolution d’un problème judiciaire. Le médecin-expert joue un rôle non négligeable dans la sécurité et le respect des droits du malade. Il a un apport décisif dans le dossier pénal. Dr Allami dénonce, quant à lui, la mégarde constatée dans le traitement de certains dossiers au niveau de la CNAS. S’agissant de l’éthique médicale, le Pr Issad évoque le projet d’introduire un module de sciences humaines dans le programme des étudiants en sixième année de médecine.
Par Goulmane Samira
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