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El Moudjahid | Algérie | 27/06/2008
“Près de 2.000 AVC ont été enregistrés durant l’année 2007 au niveau du CHU de Blida, estime le Pr Arezki Mohamed. Et d’ajouter qu’un infarctus cérébral doit être pris en charge et traité dans moins de 3 heures après son arrivée.
Pour le président de la SANNC, recevoir et diagnostiquer un AVC en temps réel nécessite la mise en place d’un réseau de soins d’urgence performant.
Insistant sur la sensibilité de la population algérienne sur les complications que provoque un AVC non traité, l’interlocuteur a annoncé que cette importante expérience va s’élargir pour atteindre un certain nombre d’hôpitaux que compte l’Algérie, à savoir Constantine, Sidi Bel-Abbès, Tlemcen, Oran et Tizi Ouzou.
Pour ce qui est des hôpitaux d’Algérie, l’installation de ce réseau sera un peu difficile et ce, en raison de contraintes objectives comme les embouteillages, entre autres, expliquera le spécialiste.
Présentant l’état des lieux de la prise en charge des accidents vasculo-cérébraux en Algérie, le Pr Arezki Mohamed a affirmé qu’environ 60.000 nouveaux cas d’AVC sont enregistrés annuellement dans les différentes structures sanitaires spécialisées, ajoutant que “ces nouveaux cas ont pour conséquences 20.000 décès par an, soit 4 à 5 fois plus que le nombre des victimes des accidents de la circulation.
Pour optimiser la prise en charge des personnes atteintes d’AVC, le Pr Arezki suggère la création d’unités Stroke au niveau de tous les CHU d’Algérie, dans un premier temps, et la coordination effective entre les services d’imagerie médicale, de cardiologie, de neuro-chirurgie, de réanimation avec le service de neurologie par la suite.
100.000 Algériens souffrent d’Alzheimer
Par ailleurs, le président de la SANNC a mis l’accent sur la nécessité de multiplier les structures d’accueil de jour pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et dont le nombre est estimé à 100.000 cas en Algérie.
Cette démence dégénérative du cerveau, explique le Pr Arezki, apparaît à partir de 50 ans et évolue de manière progressive, touchant la pensée, l’humeur et la motricité.
De ce fait, le praticien a appelé au développement de la formation au profit des parents ou des proches et ce, pour s’occuper de leurs patients à domicile.
Kamélia H.
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