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El Moudjahid | Algérie | 20/06/2008
Le Dr Hussein Tlioua, chef du service néphrologie à l'hôpital de Koléa a, pour sa part, estimé que le diagnostic précoce évite la transplantation rénale chez l'enfant, déplorant toutefois l'absence d'un registre national sur les insuffisants rénaux qui aiderait à mettre en place des programmes de prise en charge de ces malades.
Sur 12000 insuffisants rénaux en Algérie, a-t-il ajouté, les médecins n’arrivent pas à définir le nombre d'enfants atteints de cette maladie ce qui nécessite la mise en place de ce registre pour recenser les malades chroniques parmi ces enfants. Il a également déploré l'absence de néphrologues dans certaines cliniques privées qui font appel aux médecins du secteur public. L'intervenant a précisé que le tiers des affections rénales sont dues aux maladies des reins et des voies urinaires, affirmant que le diagnostic de ces maladies dés la naissance de l'enfant au moyen de l'imagerie médicale le prémunit contre le recours plus tard à la greffe. Des facteurs héréditaires notamment le mariage consanguin peuvent également intervenir, a-t-il dit, soulignant que la réduction de ce type d’union peut concourir à préserver 40% des enfants de cette affection grave. Quant au dernier tiers des facteurs aggravant ou provoquant cette maladie, le Pr a cité les troubles du métabolisme et le diabète. Le Dr Malik Daoud, néphrologue dans une clinique privée, a quant à lui, considéré que l'insuffisance rénale chronique qui prend de l'ampleur constitue une charge pour la santé publique d'où la nécessité de renforcer la prévention et la vigilance.
L'intervenant a, de même, indiqué que "la prise en charge de l’enfant insuffisant rénal est une spécialité dans la spécialité qui requiert aussi une équipe multidisciplinaire car la maladie se développe rapidement".
L'absence de prise en charge de certaines maladies, a-t-il ajouté, telles le diabète et les maladies cardio-vasculaires peut provoquer l’insuffisance rénale en peu de temps. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, qui a assisté à la rencontre a affirmé la nécessité de définir les objectifs de la prise en charge de l'enfant atteint de cette maladie et mettre en place des centres de pédiatrie spécialisés, soulignant l'existence jusqu’à présent, d'un seul centre à Oran et d'un service à Sidi Belabes où 12 transplantations rénales ont été effectuées chez des enfants de moins de 12 ans.
Le ministre a rappelé la relance de la greffe rénale, soulignant les 116 opérations de transplantation effectuées l'année dernière dans de nombreux grands centre hospitaliers et établissements spécialisés. M. Tou a indiqué que son département oeuvre à offrir les moyens nécessaires pour accompagner l'insuffisance rénale en attendant la transplantation comme solution permanente. Les participants à cette journée ont annoncé la naissance de la société algérienne de néphrologie pédiatrique.
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