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Revue de presse

2ème journée d’étude sur le diabète : le taux de prise en charge des diabétiques en Algérie dépasse 38%

El Moudjahid | Algérie | 25/06/2008

Environ 38.80% de personnes atteintes de diabète en Algérie ont bénéficié durant l’année 2007 d’une bonne prise en charge au niveau des différentes structures sanitaires spécialisées, c’est ce qu’a affirmé le professeur A. Boudiba, chef de service de diabétologie du CHU Mustapha Bacha, en marge des travaux de la 2éme journée d’études sur le diabète tenus hier, à la Bibliothèque Nationale d’Alger. Ce taux qui incite à s’orienter davantage vers la sensibilisation, précisera le Pr Boudiba, organisateur de la manifestation, n’est pas loin des chiffres obtenus par la majorité des pays développés.

Selon les dernières statistiques réalisées en 2006 par l’institut national de santé publique (INSP), près de 12.4% de la population algérienne souffre de diabète de type II, soit 90% de l’ensemble des diabétiques déclarés. Par ailleurs, il convient de noter, que l’Algérie compte aujourd’hui environ 700 mille diabétiques, cette prévalence qui concerne aussi bien les non-insulinodépendants (diabète de type II) et les insulinodépendants (diabète de type I), est sous-estimé car plusieurs personnes ignorent leur maladie selon des estimations officielles. Considéré comme un véritable problème de santé publique, le diabète peut se déclarer d’une manière latente et sans symptômes spécifiques et survient à tout âge.

S’inscrivant dans le cadre de la formation médicale continue, cette rencontre qui a réuni plus de 100 médecins exerçant dans l’algérois, était une occasion pour répondre aux préoccupations des patients et des praticiens concernant cette maladie qui ne cesse de faire des victimes en Algérie et dans le monde entier. Ainsi durant cette journée scientifique, les spécialistes ont abordé toutes les questions liées au diabète, à savoir les facteurs de risque, les traitements, les schémas thérapeutiques et la prise en charge dans les différentes structures.
Evoquant la problématique relative au dépistage précoce de la maladie, le professeur Mimouni Zerguini Safia, diabétologue à Mustapha, a précisé que ce dernier doit se faire de façon systématique et périodique par des analyses sanguines ou par le glycomètre qui permet le contrôle régulier du taux de sucre dans le sang. Pour ce qui est de la prise en charge des diabétiques, le Pr. Mimouni a estimé que plus d’un tiers de diabétiques ont arrivé à obtenir un équilibré glycémique grâce à un bon traitement et à un suivi rigoureux de la maladie. A cet effet, elle a appelé pour l’amélioration de la prise en charge de cette pathologie qui engendre le plus souvent de lourdes affections.

Concernant les complications du diabète, les spécialistes ont fait savoir que les personnes atteintes de diabète développent une sensibilité accrue aux infections, troubles vasculaires et neurologiques qui s’aggravent à long terme. Il est à signalé que l’hyperglycémie est la première cause de cécité avant 50 ans, l’atteinte des gros vaisseaux entraîne une athérosclérose qui peut être responsable d’une thrombose et le risque de mortalité cardiovasculaire est de 2 à 4 fois plus élevé chez le sujet diabétique. Une complication redoutable du diabète est la gangrène des membres inférieurs qui peut nécessiter une amputation. Les atteintes vasculaires rénales peuvent aboutir à des soins par hémodialyse.

Pour éviter la fréquence et la gravité des complications de cette affection, il est indispensable de renforcer les soins et de favoriser la prévention primaire et secondaire par le biais d’une éducation sanitaire qui consiste en une bonne hygiène de vie notamment par le régime alimentaire et la pratique d’exercices physiques qui, selon le Pr Boudiba réduit de 60% le risque de contracter cette maladie.

En Algérie, un programme national de prise en charge des diabétiques a été mis en place par le ministère de la santé. Il vise à apporter aux professionnelles de a santé une meilleure connaissance du diabète dans le but d’en améliorer la prise en charge et d’en atténuer les complications. Cette action a également pour objectif l’éducation des diabétiques eux-mêmes et ce à travers des changements de comportement individuels et collectifs qui doivent s’opérer rapidement. L’on estime qu’en surveillant le poids des adultes, il serait possible de diminuer d’au moins 50% le nombre de cas de diabète...

Kamélia H.

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