Notre interlocuteur précise « qu'en dépit de ses dix chirurgiens et urologues qui travaillent à plein temps pour la clinique (aucun d'entre eux n'émarge dans des établissements privés), ce panel de praticiens se trouve pénalisé par un problème d'espace. Face à toutes ces contraintes, l'été s'annonce bien chaud à Daksi, où le planning mérite une attention particulière. De toutes les façons et en dépit des contraintes d'espace, tous les cas urgents seront totalement pris en charge. Il s'agit spécialement des pathologies cancéreuses». Par contre, «les consultations et examens en endo-urologie, qui peuvent attendre, seront pris en charge dès la prochaine rentrée, c'est-à-dire en septembre, dit-il.

Même au plan des consultations, la diversité des pathologies traitées va de la lithiase aux calculs du rein, en passant par les infections de la vessie, des voies urinaires et autres problèmes de l'urètre, ainsi que des parties dites sensibles aussi bien chez l'homme que la femme.

Il y a quelques semaines, la direction de la santé a acquis pour cet établissement un appareil moderne du nom de «lithotripteur». Cet appareil de pointe est très utile car il dissout les calculs rénaux. Mais l'appareil en question occupe une grande surface du bloc opératoire. Depuis, le bloc est devenu le véritable point noir de la clinique. «C'est un véritable goulet d'étranglement qui nous dicte la nécessité, souligne notre interlocuteur, de trouver de nouveaux espaces pour pouvoir répondre aux besoins de nos malades ». Ceci en précisant que l'administration de l'établissement a sollicité une intervention de la DSP.

Par Rahmani Aziz