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Revue de presse

L’Algérie compte 34,8 millions d’habitants : baisse du taux de natalité

El Watan | Algérie | 17/06/2008

Avec une baisse du taux de croissance annuel à 1,72%, les résultats du 5ème recensement général de la population et de l’habitat reflètent une tendance à la baisse du taux de natalité en dix ans. L’Algérie compte officiellement, au 16 avril 2008, 34,8 millions d’habitants. Tel est le chiffre qui a été rendu public hier par l’Office National des Statistiques (ONS) à la suite de la 5ème opération de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) qui s’est déroulée du 16 au 30 avril.

Ce résultat, comparé à celui de 1998, représente un taux de croissance annuel de la population estimé à 1,72%. L’Algérie a ainsi connu une croissance démographique (près de six millions d’habitants de plus) sur cette période. Selon les résultats du dernier recensement officiel de la population, appelés toutefois à être affinés et complétés à l’occasion de l’exploitation informatique des feuilles de ménage, l’Algérie compte aujourd’hui près de 35 millions d’habitants contre un peu plus de 29 millions en 1998. Le précédent recensement de la population effectué en juin 1998 avait totalisé 29 100 867 habitants. Les taux constatés durant les périodes intercensitaires précédentes étaient de 2,15% pour la période de 1987-1998, de 3,06% pour la période de 1977-1987 et de 3,21% pour la période de 1966-1977. Selon la répartition par catégories, la population est composée de ménages ordinaires et collectifs, soit 34,23 millions d’habitants, de ménages nomades (230 000) et de personnes résidentes dans les établissements spécialisés (300 000), note le rapport de l’ONS. Plus de 70% des nomades sont fixés dans six wilayas : Djelfa, El Bayadh, El Oued, Naâma, Tamanrasset et Laghouat. Pour ce qui est de l’effectif des ménages ordinaires et collectifs, qui a atteint 5 776 441, il ressort que 71,3% résident en agglomération chef-lieu (ACL), 15,7% en agglomération secondaire (AS) et 13% en zone éparse (ZE). Il est à souligner qu’en 1998, cette répartition était respectivement de 66%, 15% et 19%. Ce qui laisse supposer que l’exode rural se poursuit.

Les résultats de ce recensement donnent, par ailleurs, comme tendance à la baisse du taux de la natalité. Le nombre moyen de personnes par ménage (taille du ménage) est de 5,9, alors que cette taille était de 6,6 personnes en 1998, selon les mêmes résultats. Pour les ménages ordinaires et collectifs, la taille est de 5,9 personnes, alors que celle des ménages nomades est de 7,7, note la même source. L’évolution de la taille moyenne des ménages ordinaires et collectifs est passée de 6,4 en 1998 à 5,8 en 2008 pour l’agglomération chef-lieu, de 6,7 à 6,1 pour l’agglomération secondaire et de 7,2 à 6,4 pour la zone éparse. Cette baisse est peut-être due au niveau d’éducation des nouveaux couples. Ces derniers ont tendance à limiter le nombre d’enfants. Mais il n’en demeure pas moins que les conditions sociales ne sont pas étrangères à ce recul de la natalité. Le pouvoir d’achat et la consommation des ménages ont peut-être rogné les budgets des familles, ce qui s’explique aussi par un recul de l’âge du mariage. Ces résultats confirment la fin de la transition démographique enclenchée en 1986, date du troisième recensement. Selon les données de l’ONS et du ministère de la Santé, c’est à partir de cette date que l’indice synthétique de fécondité (ISF), ou le taux de fécondité chez l’Algérienne, a entamé sa courbe de fléchissement. C’est aussi à partir de cette date que l’Algérie a commencé à s’aligner sur ses voisins maghrébins qui avaient initié bien avant elle des politiques audacieuses de limitation des naissances. Attendons la prochaine opération de recensement, prévue en 2013, pour confirmer ou infirmer ces tendances.

Par Rabah Beldjenna

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