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Le quotidien d'Oran | Algérie | 07/06/2008
Et de continuer «il faut que chacun de nous soit à même d'apporter un tant soit peu sa contribution, son expérience afin de mieux maîtriser la maladie».
Après cette intervention, cette première journée a été réservée aux «axes médico-pédagogiques de l'éducation diabétique» dont le modulateur était le docteur A. Bouguerba, du service de médecine interne du CHUC.
Le thème «du syndrome X au système métabolique» a été évoqué par les docteurs Benzoua et Benabas, internistes au CHUC.
Pour ce qui est de «l'apport du scanner multibarette dans la prise en charge des AVC ischémiques», il était animé par les docteurs Boutamine, Boumal, et Moumen.
La matinée du jeudi a été consacrée à la présentation de 10 exposés sur «L'obésité et complications cardio-vasculaires», «Diabète et insuffisance coronarienne», «Dyslipemie chez le diabétique de type 2», «Conduite à tenir devant un écoulement mamelonnaire», «Syndrome métabolique et diabète sucré clé d'une prise en charge», «Prise en charge gynécologique du SOMPK», etc.
Pour l'après-midi de la même journée, le professeur Hassani du service des urgences chirurgicales du CHUC, en commentant son support visuel qui montrait des images des plus choquantes, a relevé le manque de prise en charge du diabétique par les spécialistes de ce domaine. Pour M. Hassani, «les amputations des membres inférieurs est la plus grande déception».
Selon lui, sur les 109 cas amputés des membres inférieurs, il y a 65 % d'hommes, dont une grande majorité de fumeurs.
Pour le docteur Hassani, «les malades arrivent dans un état lamentable». Il précise que le manque de prise en charge est la principale cause de ces maux. Il insiste «qu'il procède à 2 opérations par semaine».
Un point essentiel pour l'intervenant, celui de «ces opérations effectuées par des résidents, mais pas dans des conditions adéquates (analyses, diagnostics), ce qui entraîne des conséquences fâcheuses aux patients. Il souligne également la difficile réinsertion des amputés dans la société en général et dans sa famille en particulier».
A la clôture des deux journées, madame Benzoua a tenu à remercier ceux qui ont bien voulu participer à ces journées d'étude sur cette maladie qui fait des ravages dans notre société. «Ces deux journées ont été organisées à la mémoire de notre défunt confrère, le docteur Boulahia Ali, décédé il y a quatre mois», terminait la présidente.
Par M. Amar
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