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El Moudjahid | Algérie | 20/05/2006
Cette forme très douloureuse des rhumatismes est "connue depuis longtemps, mais on n’en connaît toujours pas les causes", a-t-elle ajouté, en précisant que le traitement, qui reste symptomatique, "ne fait que calmer les douleurs (à base d’antalgiques), mais ne peut guérir la maladie".
Selon le profil clinique, la polyarthrite rhumatoïde, est singulièrement féminine à hauteur de 70% contre 30% chez les hommes.
Les facteurs de risque sont multiples, se résumant notamment à l’alimentation et à l’environnement ainsi qu’à la prédisposition génétique, a ajouté le professeur, qui exerce au service de rhumatologie de l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) de Ben Aknoun.
Les symptômes de la maladie sont le gonflement des articulations, la raideur et des douleurs fonctionnelles, souvent handicapantes pour le patient.
Toutefois, selon des études, ces symptômes diminuent chez la femme enceinte souffrant de polyarthrite rhumatoïde, chez qui il est constaté une nette amélioration de son état.
La polyarthrite, selon le professeur Rezig, peut entraîner des complications pathologiques graves dues précieusement au traitement prescrit à base de corticoïdes, et toucher des organes nobles, tels que le cœur et les reins et donner d’autres infections.
Cette maladie qui touche les femmes entre 40 et 50 ans, en période périménopausique retentit globalement sur la qualité de vie et à long terme sur l’espérance de vie des patientes, ont encore affirmé d’autres praticiens.
Autre maladie abordée durant ces journées, les spondylodiscites tuberculeuses, également très répandue en Algérie, en raison de la recrudescence de la tuberculose. Les spondylodiscites tuberculeuses, occupent la troisième place après la tuberculose génitale et ganglionnaire, a explique le Dr. Ali Al Hadi, maître-assistant au CHU Lamine Debaghine de Bab El Oued dans son exposé à propos de 51 cas suivis dans son service.
Les spondylodiscites tuberculeuses touchent aussi bien le rachidien (la colonne vertébrale) que les articulations périphériques (genou, hanche,...), a-t-il dit.
Elles sont surtout fréquentes chez les jeunes adultes, âgés entre 30 à 50 ans, de conditions socio-économiques précaires, a-t-il encore précisé.
Selon les données hospitalières fournies, la prédominance masculine est de 61% des cas et la maladie est marquée par un tableau clinique polymorphe.
Toutefois, les symptômes classiques sont caractérisés par des douleurs rachidiennes et inflammatoires qui "réveillent le malade la nuit".
Selon le praticien, l’imagerie (scanner et IRM) a grandement contribué à faciliter le diagnostic de la maladie.
"Mais, a-t-il averti, si le diagnostic est tardif, les Spondylodiscites tuberculeuses peuvent devenir tragiques pour le malade". "Car elles peuvent donner lieu à des complications médullaires (compression de la moelle épinière) et neurologiques", a-t-il souligné.
"Dans ce dernier cas, les séquelles sont définitives, le patient risque la paraplégie", a-t-il précisé.
Pour le DR. Ali Al Hadi, la poursuite du programme national de lutte contre la tuberculose reste "le seul espoir de freiner cette maladie" en Algérie.
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