Le professeur A. Hamri, du CHU de Constantine, a été le premier à intervenir avec un sujet des plus importants. Il s’agit de l’épilepsie, maladie qui touche entre 90 000 à 150 000 individus, sollicitant de la part du médecin des examens approfondis, qu’il s’agisse d’épilepsie convulsive ou non convulsive.

Le médecin est-il en face d’un sujet atteint d’une épilepsie partielle ou généralisée ? Pour éviter les erreurs, il y a lieu de recommander des examens approfondis avant de prescrire un traitement. Doit-on opter pour une monothérapie, une bithérapie ou une trithérapie ? Au préalable, le médecin doit s’en assurer en interrogeant le malade et son entourage, car comme l’a souligné M. Hamri, toute crise n’est pas épileptique. Les deux assistantes du professeur, en l’occurrence les Dr Fellahi et Laïb, ont abondé dans le même sens, pour un meilleur abord du sujet. La soirée a permis aux docteurs N. Baâloul et S. Khaldoun de présenter le thème des urgences neurologiques.

Par ailleurs, accidents vasculaires cérébraux en phase aiguë, ainsi que la prise en charge d’une sclérose en plaques, ont été les autres sujets de cette journée scientifique. Comme prévu, chaque thème a soulevé des débats et des questionnements auxquels les orateurs ont répondu. En guise de communication libre, c’est le syndrome de Guillaume Barré qui a été présenté à l’assistance. Cette maladie a fait plusieurs victimes dans la région de Aïn Béida, sachant que les séquelles de ce syndrome sont irréversibles. Rendez-vous a été donné pour le 26 juin prochain à Oum El Bouaghi où une journée médicale aura pour thème la cardiologie.

Par L. Baâziz