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Le quotidien d'Oran | Algérie | 31/05/2008
Ainsi, selon le Dr Damèche, DSP de Constantine, « il s'agit de rappeler constamment aux responsables et aux praticiens la nécessité de respecter scrupuleusement la réglementation en vigueur, notamment, a-t-il spécifié, les dispositions concernant le «temps complémentaire», régi par un texte de loi.
Celui-ci permet à des médecins spécialistes, exerçant au niveau des établissements publics et ce, après avis du Conseil scientifique et autorisation du directeur, d'effectuer des vacations de deux demi-journées par semaine dans une clinique privée. L'autorisation a une durée annuelle.
Il y a des médecins qui respectent cette disposition. Mais d'autres outrepassent le nombre fixé pour faire jusqu'à cinq vacations par semaine, dit-il, en précisant que ce phénomène existe à travers le territoire national».
Le dépassement, constaté et établi par les services concernés, peut entraîner des sanctions aussi bien pour le praticien que pour la clinique. Aussi, le responsable de la santé publique au niveau de la wilaya a voulu mettre en garde les concernés contre toute pratique illégale et les exhorter à travailler dans un cadre réglementaire.
«Ce sont des inspections inopinées et nécessaires, rappelle le Dr Damèche, qui sont déclenchées continuellement dans toutes les structures sanitaires publiques : EHS, hôpitaux, Chu), pour tout ce qui relève de l'accueil, des conditions de prise en charge et dont les insuffisances et les défaillances seront signalées au ministère de la Santé.
Il en est de même pour les cliniques privées, les officines pharmaceutiques, les grossistes en produits pharmaceutiques, etc. Ces opérations de contrôle, déclenchées aussi bien par les services du ministère que par la DSP, se déroulent suivant un canevas de travail portant sur le contrôle des registres, les blocs opératoires en activité ou non, les conditions de prise en charge des malades, etc.
Je dois avouer que, jusqu'à présent, ces inspections n'ont pas révélé de cas avérés de violation des dispositions réglementaires en vigueur, ce qui ne signifie nullement que tout va pour le mieux. Toutefois, précise le DSP, il est nécessaire de rappeler à ceux qui pensent pouvoir faire ce qu'ils veulent, qu'ils se trompent et que l'Etat est là pour veiller sur la santé des citoyens. On n'hésitera pas à sanctionner les contrevenants par la fermeture temporaire de l'établissement ».
Le Dr Damèche a précisé que ces fermetures peuvent aller jusqu'à une période de trente jours. Il s'est ensuite félicité que ces inspections ont déjà eu des incidences heureuses sur la discipline et la rigueur tout en reconnaissant, néanmoins, que beaucoup de travail reste à faire.
Par A. Mallem
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