Cette journée, première du genre à laquelle ont pris part des neurologues, neurochirurgiens, pédiatres et radiologues, a été animée par le professeur L. Medjek, éminent spécialiste neuroradiologue, ancien chef de service à l’hôpital militaire à Ain Naâdja (HCA) et auteur de nombreux ouvrages et publications en Algérie et à l’étranger. Son intervention a porté, essentiellement, sur les pathologies malformatives après avoir rappelé les bases de la formation de l’image IRM, sur l’embryologie et l’anatomie du cerveau.

Le choix de ce thème, a expliqué Dr Allas, directeur général du centre, est lié au fait que l’imagerie évolue rapidement. Les prescripteurs doivent être informés de ces nouvelles techniques pour une meilleure prise en charge du malade. Ces techniques interviennent aussi à titre préventif. « Ce thème précis a bénéficié des derniers développements des nouvelles techniques en imagerie médicale qui ont modifié l’approche clinique. »

Pour lui, l’échographie et l’Imagerie par résonance magnétique (IRM) sont, aujourd’hui, deux techniques non irradiantes et non invasives, disponibles et accessibles à tous. « Ces techniques permettent un bilan anatomique extraordinaire précis, car elles ont bénéficié des tout récents progrès », a-t-il signalé. Les prescripteurs et les malades doivent savoir aussi que ces techniques existent en Algérie et elles sont pratiquées par des Algériens. C’est pourquoi le choix pour l’intervenant est porté sur un spécialiste algérien et qui n’est pas des moindre. « Les malades et les prescripteurs doivent retrouver confiance en la médecine algérienne et les praticiens algériens. Nous devons parler de ce que nous faisons et non pas de ce que font les autres ailleurs », a déclaré Dr Allas. Il a souligné que cette journée scientifique, organisée grâce à l’apport du sponsoring par les partenaires du centre, s’inscrit dans le cadre de la politique de formation continue initiée par les pouvoirs publics et une action complémentaire à celles initiées par les CHU, les sociétés savantes et les mouvements associatifs qui à « eux seuls n’arrivent pas à combler l’immense besoin permanent en formation et en documentation dans le domaine de l’imagerie médicale, spécialité technique en constante progression.

Ce genre de rencontres doivent se multiplier sur le terrain », dira-t-il en précisant que d’autres rencontres portant sur d’autres thèmes sont prévues pour les mois prochains. Le rendez-vous est pris pour le mois de septembre pour la pathologie médullaire rachidienne.

Djamila Kourta