L’objectif visé par l’opération intranet «Santé Algérie» est de décentraliser le secteur et développer un système national d’information sanitaire. Il est, également, question de mettre à la disposition des gens du secteur, notamment les médecins et les spécialistes, des informations et des données sanitaires. Pour le ministre de la Santé, cette opération qu’il a qualifiée de «veille sanitaire» permet aux personnels de la santé de tous les coins du pays de communiquer et de suivre pas à pas les différentes activités sanitaires liées aux soins, aux problèmes épidémiologiques et aux médicaments. A cet effet, M. Tou n’a pas manqué de relever l’importance de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, en tant qu’instrument indispensable pour le développement d’un secteur aussi important que celui de la santé publique.

Mettant en relief le mécanisme d’action du dispositif réseau intranet «Santé-Algérie», les représentants des deux parties ont insisté sur les objectifs de ce projet et qui se résument en la modernisation de la circulation de l’information et l’utilisation en temps réel des données et informations. Pour ce qui est du programme d’action, le représentant du ministère de la Santé, M Benkaci, a souligné que ce dernier repose sur la mise en connexion des différents sites du secteur de la santé par l’installation d’un réseau en fibre optique qui permet l’accès instantané à toute forme de communication.

Il reposera également sur l’installation du réseau informatique qui permet de connecter l’ensemble des services constituant l’établissement, via un serveur central, la dotation de chaque poste de travail en moyens informatiques nécessaires à l’accomplissement de ces missions, l’installation des sous-systèmes d’information par domaines intégrés au système national d’information sanitaire, l’élaboration de programmes de formation par l’organisation de cycles de formation et la mise en place d’un système de suivi du processus de réalisation à travers des supports, des indications, des rapports d’étapes et des séminaires d’évaluation. Abordant les résultats attendus de ce projet, M. Benkaci a insisté sur l’amélioration de la couverture sanitaire du pays, de l’accès et de la qualité de l’information et de la qualité de la prise en charge du malade. Il est à noter que la mise en place de ce dispositif permettra aussi le suivi de la situation épidémiologique d’une maladie donnée en temps réel au niveau de l’ensemble des wilayas, secteurs sanitaires et communes pour une bonne efficacité d’action. Rappelons que le coût global de ce réseau est estimé à trois milliards de dinars, dont 220 millions de dinars ont déjà été dépensés pour la première phase.

Kamélia H.