180 malades sont recensés au niveau de la wilaya de Ain Defla, des malades qui enduraient un véritable calvaire les dernières années, obligés qu’ils étaient de se déplacer jusqu’à la Capitale, au niveau de l’hôpital Mustapha Bacha ou vers les hôpitaux des wilaya voisines comme Tipaza, Blida ou Médéa pour une « unique séance hebdomadaire » d’hémodialyse alors qu’ils en nécessitaient jusqu’à trois séances par semaine. Le premier centre ouvert au niveau de l’hôpital « Hamou Mekour » de Ain-defla ville suivi de celui de Khemis-miliana, s’ils ont permis d’atténuer un tant soi peu ce calvaire se sont vite vu déborder sachant qu’une séance par malade demande quatre heures. A titre indicatif, durant l’année écoulée, pour les 146 insuffisants rénaux suivis, 17 430 séances d’hémodialyse ont été programmées au niveau de ces deux centres. Avec la mise en service de ces deux nouveaux centres, la prise en charge sera plus conséquente quoique signalent, des malades membres de l’association de wilaya des insuffisants rénaux, le manque de personnel ne permet pas à ces nouvelles structures d’avoir un rendement optimum. A Miliana en effet le nouveau service fonctionne un jour sur deux fautes justement d’un renforcement de l’équipe de médecins et de paramédicaux en charge des dialysés.