La salle de conférences de l’hôtel El Aurassi a regroupé à cette occasion les ORL des différentes wilayas des secteurs privé et public, à savoir des professeurs, des maîtres assistants et des résidents. Cette expérience, une première en Algérie, s’inscrit, selon le Dr Tchikou, vice-président de l’ANOL, dans le cadre de la formation médicale continue qui touche à toutes les pathologies de l’oreille, le thème pour cette année. Ce qui permettra, selon lui, aux spécialistes ORL algériens de partager avec leurs confrères étrangers les différentes techniques de pointe leur permettant d’avoir une approche dynamique et critique afin de favoriser l’avancée de la chirurgie. Le traitement de la surdité par microchirurgie connaît, a-t-il ajouté, une réelle progression en Algérie. « Les interventions transmises relèvent d’actes audacieux dans la chirurgie que nos chirurgiens n’ignorent pas.

Le traitement contre la surdité ne se limite pas à l’implant cochléaire. Il y a d’autres pathologies qui demandent plus de précisions et de connaissances », a-t-il précisé. Ces interventions chirurgicales aux techniques de pointe ont concerné donc certaines maladies de l’oreille telles que l’otospongiose, la neurotologie, l’ossiculoplastie, la prothèse implantable et cholestéatome, l’implant cochléaire chez l’enfant et l’adulte. Les opérations sont dirigées par un pont technologique basé à Paris. Chaque salle de conférence dispose d’un porte-parole en lien avec deux modérateurs chirurgiens ORL basés sur le pont à Paris qui dirigent les questions et la conversation interactive. Des démonstrations nécessaires et des réponses aux questions sont faites simultanément. Une telle expérience pourrait aussi être faite à partir d’Alger, d’autant que les compétences existent et les moyens aussi.

Djamila Kourta