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El Watan | Algérie | 21/05/2008
Cette journée est une réponse à ce qui s’est passé en juillet 2007 au niveau du service d’ophtalmologie. « Notre enquête a révélé que les malades ont été infectés par un germe connu, le staphylocoque epidermidis. Il s’agit donc d’une infection nosocomiale mani portée (transmise par les mains) », a-t-il signalé. Le Pr Soukhal a déclaré que de nouvelles dispositions ont été prises au niveau du ministère de la Santé afin de réactiver les comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) dans tous les établissements de santé au niveau national. Cette journée, poursuit le Pr Soukhal, s’inscrit donc dans cette nouvelle dynamique impulsée par la direction générale du CHU de Beni Messous. Lors de cette journée, a-t-il expliqué, un atelier de travail impliquant tous les chefs de service, les surveillants médicaux et les correspondants en hygiène hospitalière est organisé autour des thèmes essentiels, à savoir le lavage des mains, la stérilisation du matériel, le bionettoyage des blocs opératoires et l’organisation de la filière d’élimination des déchets d’activité de soins.
Un budget destiné spécialement au programme de la lutte contre les infections nosocomiales a été débloqué par le ministère de la Santé, a fait savoir le Pr Soukhal. « Tous ces thèmes débattus lors de l’atelier seront mis en application sur le terrain dans le cadre de ce budget », a-t-il ajouté, avant de préciser qu’une formation sera initiée au profit des correspondants de l’hygiène hospitalière afin de surveiller de près l’apparition d’éventuelles infections et faire des audits. Le poids de ces infections pèse lourdement sur le fonctionnement de l’activité médicale et les résultats attendus. Selon un des intervenants, rien qu’à l’hôpital de Annaba, 900 millions de centimes ont été versés en 2007 pour dédommagement suite à des plaintes déposées par des malades victimes d’infections nosocomiales.
Pour le directeur du CHU qui a ouvert les travaux, M. Beradjouane, il est urgent de réduire l’incidence de ces infections au niveau de l’hôpital. « Car on ne peut pas parler de qualité de soins si les infections nosocomiales guettent les malades dans les services. » Cette journée est une opportunité pour montrer l’ampleur de ces infections et sensibiliser le personnel médical sur les conséquences lourdes et sur l’efficacité des actes médicaux. La mise en place d’un système de prévention, a-t-il indiqué, dans chaque service demeure la solution idoine pour protéger le patient et le personnel médical.
Djamila Kourta
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