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El Moudjahid | Algérie | 14/05/2008
Se félicitant de la "décentralisation de la chimiothérapie", avec la mise en place d'annexes dans cette spécialité, elle a émis le "souhait" de former davantage le personnel paramédical en oncologie à l'intérieur du pays.
Mme Gasmi considère que ce problème ne se pose pas au Centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC) à Alger, mais plutôt dans les villes et localités de l'intérieur du pays, car, a-t-elle précisé, "un malade n'attend pas".
Manque de personnel paramédical de nuit
Elle a, par ailleurs, déploré le "manque de personnel paramédical de nuit", soulignant qu'un seul infirmier en paramédical se retrouve souvent seul pour 50 lits. "Non seulement cet infirmier est dans l'obligation de prendre en charge les patients déjà hospitalisés, mais il doit aussi s'occuper des urgences", a-t-elle expliqué.
"Dans des services où sont admise les pathologies lourdes, il faut, au maximum, deux infirmiers ainsi qu'un médecin de grade", a-t-elle estimé, exhortant le ministère de tutelle qui, a-t-elle dit, "fait des efforts louables", à "améliorer la prise en charge des malades en renforçant les gardes de nuit".
Par ailleurs, Mme Gasmi a relevé une "rupture de médicaments en cours" à l'intérieur du pays, relevant que des malades cancéreux ont déjà sollicité son association pour l'achat de médicaments, "lesquels ne sont distribués que dans les hôpitaux", a-t-elle précisé.
Cette Journée qui se veut un espace "privilégié" de rencontres et de réflexions sur la situation de l'oncologie et de l'oncologie paramédicale en Algérie, a également permis aux différents participants de faire part de leurs doléances et des difficultés auxquelles ils font face dans l'accomplissement de leurs missions.
Le rôle de l’infirmier
Dans son intervention, M. Mohamed Sifour, psychologue, a mis l'accent sur le rôle de l'infirmier paramédical qui doit prendre en charge un malade, lequel est déjà "angoissé" après avoir pris connaissance de son diagnostic, a-t-il dit.
En ce sens, il a appelé à "renforcer le travail d'équipe, notamment celui de l'infirmier paramédical", estimant que la prise en charge d'un cancéreux est "multidisciplinaire".
Pour M. Sifour il est "nécessaire d'aider et de valoriser le soignant (l'infirmier paramédical) afin qu'il puisse prendre en charge le malade".
De son côté, le Dr Yacine Attig de Bou-Saâda, a fait remarquer qu'il n'y a qu'un seul laboratoire en anatomopathologie au niveau de la wilaya de M'sila".
Il a suggéré de créer des centres de cancérologie régionaux tout en "insistant" sur la formation du personnel paramédical.
Ces malades qu’on épuise
D'autres intervenants ont déploré que "des malades de l'intérieur du pays se déplacent à Alger pour une simple transfusion", faisant remarquer qu'un cancéreux est déjà exténué par sa pathologie et qu'il aurait pu effectuer cette transfusion dans le secteur médical relevant de sa localité".
Enfin, un médecin spécialiste a affirmé que l'on doit cesser de croire que le cancer est l'affaire de l'oncologue, appelant les associations et les secteurs sanitaires régionaux à "s'impliquer" dans la prise en charge des malades, en formant davantage d'infirmiers paramédicaux spécialisés.
L'association Nour Doha qui active depuis 2002, a pour mission de lutter contre le cancer en Algérie, sillonnant tout le territoire national en collaboration avec des équipes de médecins spécialistes. Cette association prend en charge, sur le plan médical, social et psychologique, les malades atteints de pathologies cancéreuses.
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