Celui-ci va mettre à la disposition des patients des médicaments génériques répondant aux normes de la qualité, sécurité et efficacité. Il s'agit d'un arsenal qui donnera lieu à la création de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques qui sera autonome et dotée d'un guichet unique. Il est question d'un nouveau procédé qui viendra réglementer la problématique du médicament, sachant que l'Algérie est lié par 17 accords de coopération avec les pays exportateurs de médicaments. Par ailleurs, la prévention des maladies cardio-vasculaires, un véritable problème de santé publique, et l'une des préoccupations de l'AMOPREC, et a traduit la nécessité d'expliciter les grands facteurs de risque de cette pathologie et dégager des réflexions communes en matière de prévention et de sensibilisation. Ainsi, les spécialistes ont tenté de retracer que parmi les causes à l'origine de cette maladie dont 50.000 décès sont causés par an, figurent le tabagisme, le diabète et le stress, ainsi que l'obésité, alors que 16.000 décès interviennent suite à des accidents vasculaires cérébrales, selon des données de l'enquête élaborée par l'Association SAHA.. Pour les membres de l'AMOPREC, l'objectif de ces deux journées scientifiques est de développer l'aspect de la prévention et les conséquences engendrées par la pathologie, en doublant les efforts en matière de diagnostic et de prise en charge. Tout en encourageant la formation continue, les organisateurs ont rappelé qu'une journée scientifique a été déjà organisée sur les maladies coronariennes et leurs facteurs de risques.

A vrai dire, cette rencontre scientifique, à laquelle ont pris part des professeurs algériens et français, a été l'occasion pour débattre de nouveau de la problématique des maladies cardio-vasculaires, identifier les risques et cerner les facteurs. Celles-ci représentent 25 à 35 % des causes de décès en Algérie. Par ailleurs, cinq enquêtes ont été ainsi lancées à Tipaza, Constantine, El-Bayadh, Tiaret, Oran et Aïn Témouchent, lesquelles ont permis de définir certaines incidences de cette maladie.

Abordant la pratique du sport et le risque cardio-vasculaire, l'intervenant a précisé que l'activité doit être rythmée et régulière afin d'éviter toute complication. «Plus on fait de sport, moins on risque d'avoir un infarctus et mieux on se porte», explique le professeur Iles. D'autres thèmes liés à l'exploration de la glycémie, au dépistage de la thrombose veineuse et autres aspects techniques ont été développés par des intervenants algériens et français à savoir le Dr Mimoun, le Pr Lemasle de Paris. Plusieurs ateliers ont été organisés au cours de ces deux journées scientifiques.

Par K. Assia