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Revue de presse

Neurochirurgien, le maître de l’ombre

El Watan | Algérie | 14/05/2008

Combien sont-ils ici chez nous ces neurochirurgiens qui effectueront tous les jours un travail dur et parfois même ingrat ? Ils sont silencieux et discrets. La patience les habite et leur seul souhait est d’être parmi les artisans qui veulent construire la neurochirurgie dans le pays ! Tout neurochirurgien est interpellé par un tel projet. Cependant, il ne suffit pas d’aimer ou de vouloir, encore faut-il avoir les possibilités et les moyens pour pouvoir matérialiser une œuvre de cette nature. Les bâtisseurs sont souvent confrontés à des difficultés, voire parfois à des obstacles auxquels ils ne sont pas préparés. Ils doivent faire preuve de courage et de persévérance, car rien n’est évident.

Mais qui peut arrêter le progrès ? La neurochirurgie est d’abord une affaire d’hommes décidés ! Regardons un instant autour de nous et voyons comment s’est développée cette spécialité. On s’aperçoit très vite que le véritable poumon de la construction est le neurochirurgien. II doit être sur le chantier et non se contenter de suivre ou de gérer les travaux de loin. II a les pieds solidement posés sur terre et il n’est pas emballé ou passionné par un quelconque chauvinisme désué, car il sait que l’homme de sciences appartient en vérité à l’humanité entière. La neurochirurgie comme toutes les sciences ne connaît pas de frontières. L’essence même de la neurochirurgie repose sur une recherche médicale continue. Elle ne peut pas se refermer sur elle-même sous peine d’être prisonnière de toute sorte de préjugés dogmatiques qui ne font que freiner son essor. Les pièges sont multiples et variés, il faut savoir les éviter pour mieux construire. En homme avisé, ce bâtisseur vit avec son temps et dans sa société.

Il partage les mêmes difficultés de tout un chacun. Pour cette raison, il ne cherche pas à monter vers les cieux. Mais où sont ces constructeurs, me disait un ami qui n’est pas du métier. Je lui dis qu’il suffit de lever la tête pour les voir. Ils sont éparpillés partout dans le pays. On les trouve au nord, au sud, à l’est et à l’ouest. Ils sont dans le secteur public et dans le secteur privé. Mais qu’importe, il n’y a pas de différence, pourvu que l’on participe à cette œuvre collective qu’est la construction de la neurochirurgie. Tout le monde en tirera profit. Certes, tous les neurochirurgiens ne sont pas logés à la même enseigne, car ne disposant pas des mêmes moyens matériels pour les besoins d’une activité quotidienne, mais il n’en demeure pas moins qu’ils sont animés de la même foi, car ils s’abreuvent à la même source.

Qu’ils travaillent à l’hôpital, à la clinique ou dans une simple officine particulière, les difficultés sont partout. La neurochirurgie n’est pas une magie parce qu’elle obéit à des lois, à des lois scientifiques bien établies, même s’il arrive quelquefois que le rationnel et l’irrationnel se croisent au sein de la même entité. Cette particularité, qui n’est peut-être pas propre uniquement à la neurochirurgie, fait qu’en matière d’enseignement rien ne pourrait remplacer l’homme et sa sensibilité. Dans l’intérêt de cette spécialité, le bâtisseur doit aller à pas feutré et éviter de faire du bruit inutilement, car la neurochirurgie doit s’inscrire aujourd’hui dans un cadre pluridisciplinaire. II y a une interdépendance entre les différentes matières qu’il est impossible de survivre seul. L’important est de doser les différentes associations entre les disciplines. Ce n’est pas toujours facile ! Le neurochirurgien est vaste et multiforme ; il faut donc bien délimiter les frontières pour que chacun retrouve ses marques, les résultats ne seront que meilleurs. Le praticien reste à l’écoute de ce qui se fait de part le monde. II lui arrive souvent de demander conseil ailleurs, car il ne détient pas la vérité. Pour cette raison et pour d’autres, il aime faire son travail dans le silence et la discrétion, car la neurochirurgie ne supporte pas le chahut.

Pr S. Azzal

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