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Revue de presse

Le foie parmi les organes les plus exposés à l’intoxication médicamenteuse et aux maladies virales

El Moudjahid | Algérie | 04/05/2008

Les maladies hépatiques bénéficient d’une bonne prise en charge sanitaire au niveau des services de médecine interne en Algérie, notamment avec l’augmentation constante du nombre de spécialistes dans ce domaine, ont souligné des spécialistes, en marge des travaux d’ouverture du 11ème congrès de médecine interne, tenu vendredi dernier à Alger. La plupart des médecins généralistes et des spécialistes hésitent souvent à interdire le jeûne du ramadhan à leurs patients, atteints de maladies chroniques telles que le diabète. C’est du moins ce qui ressort d’un sondage réalisé par la Société algérienne de médecine interne (SAMI) et présenté à l’occasion du 11e congrès maghrébin de médecine interne.

Cette étude, qui a ciblé 480 médecins spécialistes et généralistes de tout le territoire national, fait ressortir que dans plus de 20% des cas, le médecin ne s’implique pas dans la décision de jeûne des diabétiques. Cette situation est due, selon le Pr Nacer Ouadahi, vice-président de la SAMI, au manque d’informations dans le volet jeûne et diabète qui suscite toujours une polémique notamment dans les sociétés arabo-musulmanes telles que la nôtre. A ce sujet, le Pr Ouadahi a lancé un appel à toutes les sociétés savantes impliquées dans la prise en charge de diabète à unifier les efforts pour rédiger des recommandations concernant les possibilités ou non de jeûner chez un diabétique et ce, selon le contexte algérien.

Coïncidant avec les 14es journées nationales de médecine interne, cette rencontre qui a réuni plus de 450 praticiens algériens et étrangers venus de Tunisie, du Maroc, de Belgique et de France notamment était une opportunité pour les dernières approches dans le domaine du traitement du diabète d’une part et de discuter sur les pathologies hépatiques d’autre part.

L’exemple du CHU de Kouba

Trois jours durant, les intervenants ont axé leurs communications sur les maladies qui touchent le foie et qui varient selon la gravité, de l’atteinte la plus banale jusqu’à la cirrhose du foie. Ce dernier, selon les spécialistes, figure parmi les organes les plus exposés à l’intoxication médicamenteuse et aux maladies virales. Les professeurs Lahcène Mustapha et Nadia Oumnia, spécialistes en médecine interne du centre hospitalo-universitaire de Kouba (Alger), sont parvenus à ce constat après le suivi, au niveau de sept services de médecine interne situés à Alger, de plusieurs sujets atteints de différentes pathologies ayant conduit à l’hépatite. Les hépatites chroniques B et C viennent en tête des maladies causant des infections extra-hépatite qui constituent un lourd fardeau pour la santé publique.

Parmi les autres maladies pouvant atteindre le foie, les spécialistes ont cité l’intoxication médicamenteuse résultant de la consommation de médicaments traitant certaines maladies, notamment le diabète.

Les professeurs Lahcène et Oumnia ont également évoqué les maladies auto-immunitaires qui ont "de graves conséquences sur les organes en général et sur le foie en particulier". Ils ont cité la maladie dite "sarcoïdose" qui atteint la cage thoracique et qui peut provoquer des dermatoses et des maladies oculaires.

Les maladies pouvant atteindre le foie provoquent généralement des hémorragies au niveau de l’appareil digestif, de graves douleurs au niveau de l’abdomen et une insuffisance hépatique. Ces maladies peuvent provoquer un cancer du foie (cirrhose). La greffe du foie étant l’une des interventions chirurgicales les plus délicates et coûteuses, notamment en raison du manque de donneurs, les spécialistes recommandent généralement de renforcer la prévention des différentes maladies hépatiques, mais également les hépato-toxicités, en raison de l’utilisation de médicaments destinés au traitement de la tuberculose, du diabète et de différentes infections. Notons que l’augmentation constante du nombre de médecins spécialisés dans le domaine a contribué dans la maîtrise des maladies hépatiques qui bénéficient, aujourd’hui, d’une bonne prise en charge sanitaire au niveau des services de médecine interne en Algérie.

Kamélia H.

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