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El Moudjahid | Algérie | 22/04/2008
Les cardiopathies ischémiques constituent, aujourd'hui, le motif de consultation en urgence le plus important, selon le Pr Redjimi qui constate un recul du rhumatisme articulaire aigu (RAA) et des valvulopathies, très répondu dans les années 1970, une émergence ainsi qu'une progression alarmante de la maladie coronaire.
Il a estimé, dans ce contexte, que l'Algérie a atteint, en matière
de fréquence de cette maladie, le même niveau que les pays développés
en raison de la modification du mode de vie et de l'alimentation de la population.
Le premier responsable du service cardiologie au CHU du Pr Hamoud a fait remarquer
que l'infarctus est l'événement inaugural de cette maladie pour
les deux tiers des patients coronaires.
Relevant les progrès observés dans la traitement de cette maladie avec l'introduction des techniques de revascularisation et la généralisation de la thrombolyse, le Pr Redjimi a affirmé que l'amélioration de la prise en charge initiale a transformé le pronostic immédiat, mais également à moyen et long terme même si les patients restent à haut risque.
Cependant, il a estimé que la prise en charge des facteurs de risque
et la prescription de médicaments adaptés sont essentielles pour
éviter une récidive et réduire la mortalité.
Le Pr Redjimi a indiqué, en outre, qu'aucune étude nationale n'a
encore été réalisée sur le prévalence de
cette maladie en Algérie.
En revanche, des études multicentriques ont été déjà
faites en 2003 et 2005.
Ces études, a-t-il ajouté, ont fait ressortir que l'insuffisance
coronarienne est aussi fréquente chez la femme que l'homme, et chez les
moins jeunes aussi, soulignant que des jeunes femmes de 30 ans et des adolescents
de 18 à 19 ans, ont connu des insuffisances coronarienne graves.
Ce spécialiste a précisé que cette maladie est fréquente
aux alentours de 50 ans, faisant remarquer toutefois que l'âge des malades
atteints de l'insuffisance coronarienne diminue aujourd'hui. De son côté,
le Pr Taher Rayane, directeur des activités médicales au CHU du
Pr Hamoud, a affirmé qu'un pourcentage élevé des insuffisances
coronariennes dans notre pays est encore d'origine cardio-vasculaire.
S'agissant des techniques opératoires de l'insuffisance coronarienne,
le Pr Debieche a indiqué de son coté que la chirurgie des artères
coronaires a connu un "essor fulgurant" au cours des deux dernières
décennies, soulignant que cette chirurgie se révélera au
cours du temps, fiable et reproductible et donnera une amélioration de
la qualité de vie et de la survie à long terme des patients. Le
Pr Djenas a pour sa part soutenu que la chirurgie de revascularisation du myocarde
par pontage aoro-coronarien constitue "l'un des grands progrès de
la cardiologie moderne".
Il a affirmé que l'apport du traitement médical et son résultat,
l'avènement de la cardiologie interventionnelle, le perfectionnement
de la technique chirurgicale a significativement réduit la mortalité
opératoire.
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