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El Watan | Algérie | 20/04/2008
Ce réseau est présidé par un médecin référent nommé « M. ou Mme Propre » et chapeauté par le service épidémiologique et de médecine préventive (Semep) du CHU. Selon le docteur Atif, médecin épidémiologiste au niveau du Semep, « les infections les plus courantes sont celle relatives aux plaies opératoires, aux systèmes urinaire, respiratoire et sanguin dues essentiellement à l’absence d’hygiène de l’environnement hospitalier, celles des mains du soignant et du matériel médical utilisé ». Plus grave sans doute sera la précision du médecin cité : « Le plus aberrant est que la tutelle n’a pas réglementé les produits d’hygiène hospitalière laissant ouverte la porte aux importateurs et fabricants peu scrupuleux des normes internationales et favorisant ainsi la recrudescence des infections. » Prenant contact avec Dr Aïssa El Bey Rachid, médecin référent au sein du secteur sanitaire de Blida, celui-ci dira : « Comparé aux normes mondialement connues dans le domaine d’hygiène hospitalière, nos hôpitaux devraient fermer. »
Il expliquera qu’après la formation de 21 jours programmée par la DSP et le CHU de Blida et qu’au contact de la réalité, il fut sidéré avec ses collègues par la situation alarmante des centres hospitaliers de la wilaya. « Une fois sur le terrain, il fallait impliquer tout le monde, à commencer par la femme de ménage qui devait changer de statut et devenir technicienne de surface et apprendre toutes les techniques de nettoyage jusqu’à atteindre les infirmiers et les médecins. » On apprendra que ce groupe de médecins réalise des enquêtes au niveau des différents services afin de mesurer l’incidence des infections et au cours de leur expérience, ils ont découvert que les services « hommes » étaient plus sales que ceux des « femmes ». Ce M. Propre ne manquera pas de signaler qu’il fallait impliquer les gestionnaires dans la formation qu’ils ont eue afin que ces administrateurs mesurent l’ampleur de ce danger. Il ne manquera pas de mentionner plusieurs problèmes qui sont l’inconscience des malades et différents corps exerçant au sein de l’hôpital du danger de ces infections qui peuvent mettre fin à la vie. « La tutelle devrait consacrer un budget spécial pour l’achat du matériel d’hygiène hospitalière et prendre le taureau par les cornes afin de faire face à ce danger qui frappe en silence », conclura notre interlocuteur.
Bersali Asma
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