Une consultation chez le dentiste au moins une fois par an et appeler les parents à une prise en charge précoce des enfants (dès l’apparition des dents), au regard des complications que certaines malformations peuvent engendrer est recommandée. Il déplore que les malades ne consultent que lorsque la maladie bucco-dentaire atteint un stade avancé, à savoir l’infection, le chevauchement, ce qui, a-t-il dit, ne facilite pas la tâche au médecin spécialiste. Le Pr Salim Hafiz, chef du service maxillo-facial au CHU Mustapha Bacha, a souligné que des chirurgiens-dentistes privés avaient contribué, après l’indépendance, à la création de cette spécialité en Algérie qui comptait alors 10 étudiants seulement dans cette spécialité.

Le Pr Hafiz a indiqué que les universités algériennes tentent, avec l’aide de spécialistes étrangers, de s’enquérir des progrès scientifiques et d’encourager la formation continue. « Nous essayons de répondre aux préoccupations de la société, à travers la prise en charge des malades et la formation des étudiants », a-t-il ajouté. Pour sa part, le Pr Moussa Arada, recteur de la Faculté de médecine d’Alger, a souligné que la faculté a programmé, depuis quelque temps, des journées de formation consacrées à trois spécialités, dont la chirurgie dentaire. Outre la journée sur la pharmacie, prévue le 18 mai prochain, un colloque international sur la déontologie de la profession de médecin sera organisé du 11 au 12 juin prochain, a-t-il ajouté. Outre la formation des formateurs et la qualification des maîtres-assistants, l’objectif de ces journées de formation est, selon le Pr Arada, d’offrir aux étudiants l’opportunité de connaître les progrès scientifiques réalisés dans ces trois spécialités.

D. K.