Dans son allocution d’ouverture, le général Bendjelloul a mis en relief l'importance de l'organisation de pareilles journées scientifiques, tout en soulignant que cette rencontre constitue un espace d'échange d'expériences dans le domaine médical. Il a affirmé que ces rencontres devraient permettre aux praticiens d’examiner les voies de prise en charge et de dynamisation des moyens de traitement de certaines pathologies répandues au niveau de certaines régions du sud, dont notamment la leishmaniose cutanée et les maladies d’ophtalmologie.

Ces maladies "qui touchent particulièrement les populations du sud du fait des spécificités de ces régions, demeurent en quête d'une prompte et efficace prise en charge au moyen de matériels et techniques d’intervention modernes", a souligné le directeur central de la santé militaire.

Etait présent à cette rencontre scientifique, le Chef d’Etat Major de la 4ème région militaire, le général Rachid Guettaf, qui a visité une exposition des laboratoires médicaux.
De son côté, la présidente du comité d'organisation de ces journées, le commandant Kedja Lamia, a valorisé l’organisation de cette rencontre qui, a-t-elle signalé, "constitue une opportunité pour le corps médical afin d'échanger et d'enrichir ses expériences sur certains volets de la médecine militaire". Ce genre de rencontre, a-t-elle ajouté, "revêt une importance particulière de la part de la direction centrale de la santé militaire dont le souci est la prise en charge des patients des régions du sud".

Les travaux de ces huitièmes journées scientifiques prévoient également nombre de thèmes portant essentiellement sur la prise en charge des polytraumatisés, la chirurgie et la réanimation, la responsabilité médicale des chirurgiens, le diagnostic des cas malades, outre des séances de projection, suivies de débats entre médecins spécialistes et chercheurs des structures de la santé militaire.

Ces journées regroupent des praticiens des commandements des forces, des régions militaires des structures de la santé militaires, des établissements hospitaliers publics de Ouargla ainsi que médecins des entreprises nationales des hydrocarbures de Hassi-Messaoud et des laboratoires spécialisés.