Organisés jeudi dernier, à l’hôtel Aurassi, par le laboratoire Lad Pharma, le 2e séminaire de cardiologie, a été consacré aux problèmes d’hypercholestérolémie et athérosclérose. Cette maladie silencieuse qui est la principale cause de mortalité dans les pays développés, touche aussi les pays en voie de développement, en particulier ceux du Maghreb, du fait de l’occidentalisation du mode de vie de la population.

Bien que son étiologie reste encore inconnue, ce fléau social, est favorisé par un grand nombre de facteurs de risque dont les effets délétères sur la paroi artérielle sont actuellement bien démontrés par les nombreuses études épidémiologiques menées en Europe aux Etats-Unis.
Parmi les facteurs de risques les spécialistes insistent l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle qui touche 7 millions d’Algériens, le tabac, le diabète et l’obésité ou l’inactivité physique. Ce chiffre atteindra les 11 millions en 2001. Ces facteurs sont associés à d’autres facteurs socio-économiques et dont les plus marquants sont le stress, l’absence d’aide sociale, la dépression…
Cette situation dramatique, influençant fortement le risque athéroscléreux sont très fréquents dans la population à travers le monde. Fort heureusement, ils sont sensibles à la prévention et au traitement.
Ce dernier est possible d’ailleurs par l’Atéromixol ou le Policosanol qui est un produit cubain appelé aussi, le PPG et qui a été présenté au cours de ce séminaire. Disponible sur le marché algérien, ce produit a prouvé son efficacité dans la réduction du cholestérol, sans effets secondaires nuisibles comme les autres médicaments de cette maladie qui ont des effets secondaires importants.

A ce propos le Dr Djebbar, directeur de Lad Pharma, souligne : “l’Atéromixol est un médicament naturel cubain mis au point par le Centra national de recherche scientifique. Il est disponible sur le marché algérien depuis déjà trois ans et à un prix quatre fois moins cher que les produits importés. Ce médicament qui est un princeps et non pas un générique et qui a prouvé son efficacité, est fabriqué en Algérie sous licence du laboratoire cubain “Dalmer”.

Tout en saluant la politique algérienne du médicament, le premier responsable du laboratoire Lad Pharma, croit au générique qui est “la voie du salut de l’Algérie”. Et d’ajouter “il faut avancer encore plus dans cette politique du médicament, notamment en ce qui concerne le tarif de référence afin d’avoir un tissu industriel solide en la matière”. 116 molécules importées sur 1000, c’est peu, pour M. Djebbar, “il faut créer un guichet pour le producteur et l’investisseur local, car cette politique nous aidera dans l’enseignement et le remboursement du médicament”, a-t-il notamment indiqué.