Le patient, auparavant désigné sous le vocable de "maniaco-dépressif", passe sans raison apparente, d’un état de dépression pouvant aller jusqu'au suicide à un état d’agitation qui peut lui faire commettre des agressions graves, précise-t-on dans ce sens.

Parmi la dizaine de communications au programme de la rencontre, celle du Dr. S. Daara de Annaba qui a présenté un tour d’horizon sur l' "évolution du concept de troubles bipolaires" tandis que celle du Dr. M. Maurel de l’hôpital »Sainte Marguerite" de Marseille, porte sur les "actualités cliniques et thérapeutiques des troubles bipolaires".

M. B. Benguedouar, de l’établissement de psychiatrie de Soissons (France) a plaidé, pour sa part, pour "un dépistage précoce du trouble bipolaire" alors qu'un groupe de chercheurs de l’hôpital psychiatrique de Djebel El Ouahch (Constantine), a lié l’alcoolisme et cette pathologie dans une communication proposée sous le titre : "l’alcoolo-dépendance, et si c’était un trouble bipolaire ?".
La même interrogation est partagée par un autre groupe de chercheur de l’hôpital "Errazi" de Annaba qui fait, quant à lui, la liaison avec cette maladie et la toxicomanie à travers une communication intitulée : "maladie bipolaire et consommation du cannabis".