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El Watan | Algérie | 12/04/2008
Au menu de cette rencontre, où l’on a essentiellement zoomé sur les pathologies relevant des cancers de l’estomac, il y avait pas moins de 14 conférences et 18 communications affichées sous forme de posters. Dans ce credo, les intervenants se sont évertués, chacun en fonction d’une spécialité de prédilection ou d’une expérience personnelle, à explorer quelques grands chapitres incontournables, dont la pose du diagnostic, l’étude de la genèse de la maladie (l’étiopathogénie), la prise en charge thérapeutique des malades, l’épidémiologie, la prévention, le dépistage, le traitement chirurgical, chimiothérapies et thérapies ciblées. En dehors des cas de figure purement scientifiques associés aux pathologies des cancers de l’estomac (d’un niveau trop pointu pour qu’on s’y attarde), il est important de noter, à titre indicatif, les aspects qui nous renvoient à d’autres réalités de cette terrible maladie.
Dans cette optique, le Pr Belkadi Mounia, épidémiologiste au CHU de Constantine et responsable du registre du cancer pour la wilaya, souligne à gros traits que le cancer de l’estomac est beaucoup plus fréquent chez la population masculine. Il représente, selon cette source, 10 % de l’ensemble des cancers affectant les hommes, chez qui l’on aurait noté, à l’échelle de la wilaya, une moyenne de 32 nouveaux cas déclarés par an. Quant aux femmes, chez qui l’on enregistre chaque année une moyenne de 13 nouveaux cas, la maladie représente 4 % du nombre global des cancers répertoriés et ayant fait l’objet d’un traitement thérapeutique. Notre interlocutrice relèvera également que le cancer de l’estomac est une pathologie assez fréquente affectant, en règle générale, des sujets relativement jeunes. Se fondant sur de nombreux cas traités au service de gastro-entérologie du CHU de Constantine, le Dr Talel Hamada confirmera cette dure réalité, tout en précisant au passage que malheureusement le diagnostic est généralement établi à un stade avancé de la maladie, et ce en raison de plusieurs facteurs : la banalisation des symptômes par les malades, une automédication empirique empêchant assez souvent le malade de se faire examiner et aussi le manque patent de gastro-entérologues au niveau de la wilaya de Constantine.
Ahmed Boussaid
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