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El Moudjahid | Algérie | 12/05/2006
Cette pathologie qui consiste en des pauses plus ou moins importantes de la respiration durant le sommeil, touche un profil déterminé de patients, a indiqué le professeur Kamel Merad, chef de service de cardiologie au CHU Mustapha-Pacha. Les sujets souffrant de SAS sont généralement obèses, diabétiques hypertendus et de grands ronfleurs et avec un petit cou, a-t-il ajouté, en précisant que le syndrome touche indifféremment les jeunes comme les personnes âgées.
Sous-estimé il y a quelques années, le SAS s’est imposé de lui-même vu les complications qu’il entraîne, a-t-il dit, en expliquant que l’arrêt de la respiration empêche l’oxygénation du cerveau (hypoxie), des reins et entraîne des troubles cardiaques importants, comme l’insuffisance cardiaque.
"Le patient fait un sommeil difficile. Au réveil, il est déjà fatigué et manque de vitalité et voudrait se rendormir à tout moment", a expliqué le professeur Merad, en faisant remarquer que "cette maladie est grave, car difficile à traiter par manque de médicaments".
Elle est d’autant plus grave qu’elle peut provoquer la mort subite du patient, ont averti les praticiens d’où, recommandent-ils, une prise en charge "sérieuse" du patient.
En l’absence de traitement pharmacologique, les médecins conseillent aux malades la perte de poids et surtout la pratique de l’exercice physique.
Dans les cas très graves, ils recourent éventuellement à la chirurgie, comme l’ablation de la glotte ou des amygdales.
Toutefois, ces solutions extrêmes ne donnent pas des résultats très satisfaisants et sont généralement "traumatisantes" pour le malade, ont reconnu les praticiens dans leurs différentes communications sur le sujet.
En revanche, ils recommandent le port durant la nuit du CPA, un appareil (sorte de muselière) qui oxygène à petites doses le patient.
Cet appareil largement utilisé pour ce type de cas est aussi vendu en Algérie dans certaines officines.
"A défaut de médicaments, cet appareil est le seul remède susceptible d’améliorer la respiration des patients", ont-ils souligné.
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