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Le quotidien d'Oran | Algérie | 08/04/2008
Se succédant à la tribune, les docteurs Bouchagour et Djenane, respectivement responsable du secteur sanitaire et président du conseil de l'ordre des médecins, allaient définir le contexte de ce séminaire, en l'occurrence lancer un véritable SOS aux responsables locaux (APC notamment) sur tous les risques liés aux zoonoses, leur diversité ainsi que les changements climatiques et leur influence sur le comportement des vecteurs des maladies émergentes.
Entamant cette journée de travail et de réflexion, le docteur Idir Bitam, entomologiste à l'institut Pasteur d'Alger, a dans sa communication, posé de nombreuses questions à son auditoire dont celle: «quelles conséquences aura, demain, la modification du climat sur la santé dans le monde?»
Evoquant toutes les séries de risques il traitera, dans le détail, des vecteurs passant des sauts de la puce aux différentes catégories de tiques dont certaines peuvent même choisir les tortues pour se développer.
Du rat, aux vides sanitaires, aux poubelles à ciel ouvert, aux sacs éventrés, de la transhumance humaine aux migrations des oiseaux (souvent liées aux conditions climatiques), il s'arrêtera aux tests d'infestation volontaire sur l'homme et de l'expérience répétée sur deux, voire trois générations de tiques pour aboutir à des résultats de labo édifiants.
L'analyse des degrés d'hydrométrie, la disponibilité de l'eau, le changement d'air demeurent, selon le conférencier, autant de facteurs vitaux que nous devons maîtriser pour mieux prévenir et nous soigner efficacement
Lui succédant, le professeur Benmakhlouf Abdelmalek, directeur du labo PAGR (pathologie animale et gestion de la reproduction) de l'Université Mentouri de Constantine, abordera les nombreux problèmes de physique et de l'énergie solaire; une énergie que nous pourrions exploiter dans l'élevage avicole pour un bio-carburant peu coûteux et très peu polluant. Questionné par nos soins en marge de cette journée de réflexion, le professeur Benmakhlouf ne cache pas ses préoccupations sur des problèmes d'environnement. Il traduit ses craintes par deux questions qui résument fort bien la situation. «Nos grandes universités sont-elles toutes dotées d'incinérateurs?» «Que deviennent les cadavres d'animaux et tous les produits chimiques et biologiques de manipulation?»
Par Rahmani Aziz
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