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Revue de presse

Plus de 10.000 nouveaux cas de cancer en 8 ans

Le quotidien d'Oran | Algérie | 09/04/2008

Le cancer constitue l'une des préoccupations majeures en matière de recherche médicale. La mortalité liée à ce type de maladie n'a fait que croître au cours de ces dernières années. Cette pathologie touche 20 millions de personnes, la plupart dans les pays du tiers-monde, alors que 60 % des cancers peuvent être évités par le dépistage précoce. En Algérie, l'incidence du cancer est estimée à 100 cas pour 100.000 habitants dont plus de 30.000 nouveaux cas sont diagnostiqués, chaque année, dans notre pays avec une augmentation de plus de 50 % du nombre de cas depuis une décennie.

Les localisations pulmonaires et digestives chez l'homme et les localisations génitales (sein, utérus) chez la femme sont les plus fréquentes. Selon un rapport sur la santé des Algériens élaboré par le ministère de la Santé, cette situation s'aggravera dans les prochaines décennies, comme pour les maladies de l'appareil circulatoire, en raison du vieillissement de la population qui s'amorce, de la dégradation des conditions environnementales et enfin des changements de comportements (tabagisme et habitudes alimentaires). Une des principales causes de mortalité pour l'homme et la femme, dont le nombre total de décès par cancer étant de l'ordre de 20.000 personnes dans notre pays.

A Oran, entre 1.000 et 1.500 nouveaux cas de cancer sont détectés, chaque année. En effet, durant les huit dernières années, plus de 10.000 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqué par le service concerné du CHU d'Oran. Ainsi et selon des sources du service d'oncologie, 1.408 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués l'année écoulée, contre 1.238 nouveaux cas en 2006 et 1.154 nouveaux cas en 2005. Ce chiffre était de 1.090 cas en 2004 dont 606 chez l'homme, et 484 chez les femmes dont 285 cas, du cancer du sein. Chez l'homme, les statistiques font ressortir qu'en 2004, le cancer des poumons avec 196 cas vient en 1er place, suivi par le cancer du col-rectum avec 56 cas. Durant l'année 2003, il y a eu 1.136 nouveaux cas, dont 606 chez la femme, alors que 1.277 nouveaux cas ont été enregistrés en 2002, 1.398 en 2001 dont 724 chez la femme et 1.302 cas en 2000. Pour l'année en cours, plus de 200 nouveaux cas ont été diagnostiqué à ce jour.

Selon les registres du cancer de la wilaya d'Oran, chez l'homme, les tumeurs du poumon et de la vessie ne cessent d'occuper continuellement de places prépondérantes, à savoir les deux premières places avec des fréquences respectivement de 20 % et 15 %. En dehors des tumeurs entamées, les tumeurs de col-rectum et l'estomac, deux localisations de l'appareil digestif, occupent successivement les 3ème et 5ème places. Par contre, chez la femme, les tumeurs du sein représentent 27 % de l'ensemble des tumeurs, toutes localisations confondues, suivies de tumeur du col utérin avec un pourcentage 15 et 18 % des cancers détectés chez la femme, avec un taux allant jusqu'à 22 cas sur 100.000 habitants et une incidence qui commence à s'élever à un âge précoce, à partir de 30 ans. Le cancer du col est provoqué par un virus transmis par voie sexuelle.

Dans la majorité des cas, il disparaît sans même avoir été détecté. Pour d'autres, il persiste jusqu'à provoquer des lésions précancéreuses et cancéreuses. Il serait possible d'éviter ces lésions car, à la différence des autres cancers, le cancer du col utérin peut être aisément prévenu par le dépistage et le traitement simple, rapide et bon marché des lésions précancéreuses. A Oran, il existe 5 unités de dépistage de cette maladie, réparties à travers les cinq secteurs sanitaires de la wilaya. L'examen le plus courant est, bien sûr, le frottis. Il permet de détecter des anomalies avant qu'elles n'évoluent sous forme de cancer et, donc, de mettre en oeuvre un traitement efficace dans pratiquement 100 % des cas.

Les tumeurs du col-rectum se placent en 3ème position et les tumeurs de la peau n'arrivent qu'en 5ème position avec une fréquence de 6 %. Les atteintes tumorales de l'enfant sont équitables du point de vue sexe, elles représentent globalement une proportion de 5 %. Dans la majorité des cas des formes génétiques qui sont notamment les tumeurs dures. Elle sont dominées par les lymphomes et les leucémies avec 28 %. Ici, il s'agit d'une pathologie lourde et coûteuse pour les services de pédiatrie avec mortalité élevée. Au niveau national, quelque 1.500 nouveaux cas de cancer chez les enfants sont enregistrés chaque année. Pour les enfants cancéreux, le problème manque de structures spécialisées et du personnel adéquat se pose toujours.

Concernant la mortalité, chez la femme l'incidence de morbidité cancéreuse augmente de manière significative à partir de l'âge de 20 ans avec un premier pic à l'âge de 45 à 50 ans, dominé par la survenue du cancer du sein et le deuxième pic à l'âge de 60 ans en rapport avec les cancers qui surviennent à des âges tardifs comme le cancer du col. Chez l'homme, l'élévation de cette incidence est discrète au cours des âges précoces. Celle-ci n'apparaît d'une manière significative qu'à partir de 40 ans. Le pic de la morbidité s'observe à 60 ans, il est en rapport avec la survenue du cancer du poumon et de la vessie. De leur côté, les spécialistes estiment que le diagnostic précoce et une bonne prise en charge des malades peuvent sauver 25 % des personnes atteintes.

Cependant, en Algérie, la plupart des malades ne sont diagnostiqués et pris en charge qu'à un stade avancé. Même si les responsables parlent de disponibilité de moyens humains et matériels, un avis qui n'est pas partagé avec les malades à faible revenu, qui souffrent le martyre pour avoir un lit où un rendez-vous pour une séance de chimiothérapie. Un rendez-vous qui coïncide dans la majorité des cas avec une rupture de produits. De leur côté, certains spécialistes déplorent l'absence de centres spécialisés à travers le pays, ce qui entraîne un afflux des citoyens vers les centres des grandes wilayas. C'est le cas du service de maladie ontologique et de chimiothérapie du CHUO, qui couvre 15 wilayas de l'ouest. Face à cette situation causée par le manque de lits dans le service, les malades passent des mois à faire la navette entre leurs lieux de résidence et le CHUO pour obtenir une place. A titre d'exemple, le service en question a enregistré en 2007, 12.710 hospitalisations, contre 3.000 hospitalisations depuis le début de l'année en cours.

Outre les souffrances physiques qu'endure le malade, les spécialistes évoquent également les souffrances psychologiques. La maladie cancéreuse est à l'origine d'une série de réactions psychologiques complexes qu'il est important de connaître. Celle-ci est souvent sur ou sous-estimée par le clinicien durant les différents stades de la maladie qui vont faire apparaître une grande variété de troubles psychologiques allant de l'anxiété, du sentiment de révolte, de culpabilité, de solitude et d'autres dépressions. Ces réactions psychologiques peuvent se compliquer de troubles psychiatriques majeurs. Ces troubles peuvent augmenter les souffrances du patient et une mauvaise complaisance des traitements et par conséquent, réduire les chances de guérison, ou augmenter les séquelles psychologiques lorsqu'il n'y a pas de réponse au traitement.

par J. Boukraâ

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