D’ailleurs, 2 autres unités pilotes seront également ouvertes à El Hassi et à Oued Tlélat, en application du programme national de lutte contre la tuberculose. Selon des informations émanant des structures hospitalières, cette maladie a pris de l’ampleur durant ces dernières années eu égard à la dégradation des conditions d’hygiène de vie, notamment dans les milieux les plus défavorisés. La croissance de cette maladie est liée, selon les mêmes sources, aux difficultés qui ne cessent de paralyser la bonne prise en charge des personnes atteintes par la tuberculose, notamment celles ayant trait à l’indisponibilité de certains médicaments dans les centres de santés spécialisés. En effet, certains centres de soins ont soulevé l’insuffisance du quota des produits pharmaceutiques procurés conjointement par le ministère de la Santé et les pharmacies centrales des hôpitaux. « L’absence d’un dispositif géométrique englobant les différentes structures de santé ainsi que l’absence des campagnes de sensibilisation régulières, notamment dans toutes les structures à forte concentration de la population, comme les universités, les écoles et les prisons, ne font qu’accentuer les possibilités de contagion », indique-t-on.

B. Linda