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La Tribune | Algérie | 02/04/2008
Sans vouloir aller par quatre chemins pour dénoncer certains dépassements enregistrés dans ce secteur, pénalisant ainsi les producteurs locaux, le docteur Djebbar, qui est aussi P-DG de Lad Pharma, dira que «toutes les déclarations faites par ceux qui s’autoproclament producteurs sont fausses et truquées, et d’ailleurs ils se sont sentis offusqués lorsque le ministère de la Santé a mis en avant l’engagement de produire et d’importer 45% de produits génériques». «Les vrais producteurs, par contre, ont salué cette initiative qui va pouvoir mettre le médicament à la portée de toutes les bourses, permettant aux citoyens l’égalité d’accès au traitement, mais aussi à faire baisser les coûts de la santé, à investir dans d’autres structures pour faire face à la demande en soins des populations», a encore ajouté le docteur Djebbar.
Ce dernier a, par ailleurs, applaudi les mesures prises par le ministère de la Santé pour assainir la situation. «Nous assistons aujourd’hui à une meilleure prise en charge du secteur du médicament et à un dynamisme, notamment au niveau de l’enregistrement qui connaît plus de transparence qu’auparavant», dira le conférencier.
Ce dernier dit qu’il se réjouit aussi «de la régulation qui est en train de se faire dans ce secteur, en faisant d’abord signer des engagements aux opérateurs afin qu’ils optent pour le générique, et en exigeant des représentations officielles en Algérie des laboratoires pharmaceutiques,étrangers». Malgré cela, la production pharmaceutique nationale, et de l’avis des producteurs locaux, reste à la traîne. «Pourtant, nous avons des compétences dans ce domaine et tous les moyens de réussir», indique encore le docteur Djebbar. Se voulant plus explicite, il a déclaré que, «pour stimuler la production locale, il faut rembourser, ce qui n’est pas le cas pour beaucoup de médicaments. Cette situation nous prive d’oxygène pour investir et nous développer davantage».
Sur les tarifs de référence, le président du SAIP se dit «d’accord mais nous n’avons pas les mêmes capacités ni la même rentabilité que les grands laboratoires mondiaux». Le docteur Djebbar a réitéré encore une fois la position de son syndicat en appelant «au remboursement de tous les médicaments produits localement, une façon de stimuler et de relancer la production locale et d’encourager les plus réticents à investir dans le marché algérien». Car, tient à préciser le conférencier, «normalement, on ne peut autoriser l’importation qu’en complément des besoins nationaux. Importer des conteneurs au détriment de la production nationale est un non-sens». Il faut signaler que la conférence de presse s’est déroulée en présence du P-DG du Laboratoire algérien du médicament (LAM) et du représentant de Saidal.
Par Badiaa Amarni
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