Les médecins des services précités, loin d’être des fatalistes, déclarent qu’il est urgent de réagir pour ne pas revivre des cas similaires à celui du médecin décédé. Ce cas pose avec acuité, disent-ils, une nouvelle fois le problème des conditions d’exercice de ce métier. C’est ainsi qu’ils lancent un SOS au ministre de la Santé pour “prendre les mesures adéquates dans les meilleurs délais”. Ils interpellent, en fait, Amar Tou pour que les autorités publiques réagissent et mettent à la disposition des praticiens des moyens matériels et juridiques appropriés pour faire face à ce genre de situation. Les praticiens au niveau du service de pneumologie dénoncent l’absence de conditions de travail et les moyens de protection efficaces dans les hôpitaux de la wilaya de Batna. “Les normes de prudence sont quasiment absentes dans les structures hospitalières de Batna.” Et ils regrettent enfin l’absence de textes de lois qui les protègent en tant que médecins contre des risques dans l’exercice de leur profession.

F. Lamia