Le directeur général de l'EHS de Skikda, M. Lounès Touati, n'a pas caché sa satisfaction en recevant les représentants de la presse pour une visite guidée dans l'enceinte hospitalière. Il a précisé que le projet d'organigramme médical est fin prêt et compte les services anesthésie-réanimation, cardiologie, neurochirurgie, traumatologie-orthopédie, chirurgie thoracique, chirurgie cardio-vasculaire, urologie, chirurgie infantile, chirurgie maxillo-faciale, ORL, ophtalmologie et chirurgie viscérale. Ceci, outre 2 laboratoires, 2 centres d'imagerie médicale et 2 pharmacies. La capacité d'accueil est de 259 lits. Assurément le clou du spectacle semble être le côté équipement. En effet l'établissement hospitalier a été doté d'un matériel sophistiqué à la pointe de la technologie pour permettre aux praticiens d'exécuter leurs tâches dans les meilleures conditions en disposant de données fiables. Ainsi le bloc opératoire dispose de 4 salles d'intervention, d'une salle de réveil, d'une stérilisation centrale, d'une laverie automatique d'instruments de bloc, de 5 appareils de coelio-chirurgie et d'un amplificateur de brillance. L'imagerie médicale dispose, de son côté, d'un scanner 16 barrettes, d'une mammographie, d'une table de rayons X numérisée de 800 Ma pour examens spécialisés, d'une table de 600 MA pour les urgences, d'un échocardio-doppler.

Le directeur général tiendra à souligner que l'objectif est de parvenir à autonomiser la population de Skikda, s'agissant de ce genre de prestations qui se pratiquaient dans les centres hospitaliers des wilayas limitrophes. Les prestations seront couvertes par les caisses d'assurances sociales, les démunis n'ayant rien à débourser. Dans un premier temps, l'Etat subventionnera l'hôpital et fonctionnera avec du personnel détaché aux côtés des nouvelles recrues (contractuels) dont le nombre a atteint 175.

Au total, le nouvel établissement aura coûté 750 millions de DA pour la bâtisse et 800 millions de DA pour les équipements. S'agissant, enfin, du manque de spécialistes, le DG a signalé qu'il est en voie de solution grâce au précieux concours des autorités locales. L'orateur a relevé que c'est à la population et à elle seule, de juger l'EHS sur ses prestations et là «nous tenons à relever le défi», a-t-il conclu.

Par A. B.