''Ce congrès à vocation internationale sera une belle opportunité pour les spécialistes d'échanger les expériences dans cette vaste spécialité et faire le point sur les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques entrées en pratique quotidien à travers le monde'' indiquera le docteur Khodja. Et d'ajouter que ce rendez-vous s'inscrit dans le cadre du programme de formation médicale continue.

Il convient de noter que le choix des thèmes n'a pas était fortuit, car pour l'allergologue, "si ces deux pathologies (reflux gastrique et allergies) ne sont pas prises en charge à temps, elles risquent, à terme, de provoquer des complications graves en ORL, aussi bien chez l'enfant que l'adulte.
Outre, le taux des malades souffrant de l'asthme et de l'allergie est vraiment important et varie entre 20 à 30 % en Algérie. A cet effet, le Dr Khodja a recommandé aux spécialistes d'utiliser le débimètre pour une "bonne prise en charge de cette pathologie". En ce sens, l'interlocuteur a relevé que cet appareil est "disponible en Algérie depuis une quinzaine d'années", regrettant qu'il soit "peu utilisé par les spécialistes".

Le débimètre présente plusieurs avantages, selon le Dr Khodja, à savoir l'établissement d'un diagnostic, l'évaluation du stade de l'asthme et la surveillance de l'évolution de la maladie de même que la vérification de l'efficacité du traitement. Cet appareil est également utilisé en ORL notamment dans les maladies des oreilles et rhino-larynx, aussi chez l'enfant que l'adulte, précise-t-il.

Le débimètre est utilisé de manière systématique avant chaque consultation, au début du traitement, après une hospitalisation ou s'il y a apparition d'une gêne et une aggravation, explique le Dr Khodja. Toutefois, il a averti qu'"il faut éviter d'effectuer la mesure après la prise de médicaments ou d'utiliser le débimètre comme une sarbacane", recommandant de ne pas l'utiliser avant chaque injection de désensibilisation (vaccin). Le Dr Khodja a, par ailleurs, insisté sur "le bon suivi du malade concernant la prescription des médicaments", soulignant que "chaque patient devrait bénéficier d'un traitement spécifique bien qu'il y ait des médicaments de base pour tous les malades atteints de cette pathologie". Il a cependant reconnu que les prix des médicaments demeurent "exorbitants", soulignant qu'ils ne sont pas à "la portée des petites bourses, d'autant plus que ces médicaments sont des princeps et n'existent pas en génériques".