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El Moudjahid | Algérie | 25/03/2008
En Algérie, a précisé ce responsable, "40% des diabétiques ne sont pas couverts par la sécurité sociale et par conséquent ne bénéficient d’aucune prise en charge médicale".
Pour y remédier un appel a été lancé par les participants à la rencontre de Tipasa pour l’intégration des diabétiques non assurés dans les programmes de prise en charge sociale établis par le ministère de la Solidarité nationale afin de bénéficier d’une carte de malades chroniques afin, ont-ils indiqué, "de ne pas allonger la liste de la catégorie des personnes handicapées".
Pour faire face à la prévalence et l’évolution de cette maladie, la FAAD participe à la concrétisation d’une opération nationale de dépistage et de recensement des malades en collaboration avec le ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière. Faisant un tour d’horizon des problèmes auxquels sont confrontées les personnes atteintes de cette maladie chronique, les membres de la Fédération ont mis en relief l'effort consenti par les associations de wilaya qui axent leur travail essentiellement le respect des indications des médecins, le régime alimentaire, l’exercice physique régulier et enfin l’auto surveillance.
Ils ont rappelé également que la création de maisons du diabétique, sur instruction du ministère de la Santé, reste une priorité de la FAAD qui déplore le peu d’engouement des responsables locaux quant à leur concrétisation d’autant, ont-ils précisé, que ces structures permettront une prise en charge des malades non assurés qui sont de plus en plus nombreux en particulier dans le secteur privé. La prise en charge des malades non assurés dans les structures sanitaires publiques, celle des enfants à travers le réseau des unités de dépistage scolaire (UDS), le suivi des femmes enceintes ainsi que la prise en charge du pied du diabétique sont les autres priorités retenues dans le programme d’action de la FAAD.
Le président de la Fédération a mis à profit ce regroupement national des associations de diabétiques pour tirer la sonnette d’alarme quant au traitement du diabète par la phytothérapie. Ce traitement à base de plantes comme "l’insula" et le "sugar" qui, nonobstant leur prix élevé (entre 3000 et 5000 DA), "peut avoir des répercussions très dangereuses sur la santé des malades dont plusieurs sont devenus handicapés après la prise de ces plantes", a-t-il affirmé.
Un appel a été lancé à cette occasion aux pouvoirs
publics pour mettre fin à ce phénomène qui vient du Moyen-Orient
et suscite beaucoup d’engouement auprès des personnes atteintes
de cette maladie qui y voient une alternative au traitement chimique, seul apte,
selon lui, à limiter les dégâts de cette maladie.
Le représentant du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité
sociale, M. Tayeb Louh, qui a ouvert les travaux de la journée, a évoqué
le programme du ministère et les orientations relatives à la prise
en charge de cette maladie à travers le réseau de conventions
médecins-CNAS et le remboursement de 138 médicaments en 2008,
contre 116 en 2006. Il a rappelé que la stratégie du ministère
est de rationaliser les dépenses et d'encourager le mouvement associatif.
Les diabétiques de Boumerdès appellent à une meilleure prise en charge
Le président de l'association locale des diabétiques de Boumerdès a appelé hier les pouvoirs publics à une meilleure prise en charge de cette frange de la société à même de lui permettre un accès moins onéreux aux soins. De nombreux diabétiques approchés au niveau du siège de cette association, sis au chef lieu de la wilaya, à l'occasion de la célébration de la journée nationale du diabétique, ont saisi cette opportunité pour réitérer leur préoccupation principale consistant en la gratuité des injections d’insuline au moins, ont-ils dit, "pour les malades démunis".
Le traitement doit être pris à raison de 3 fois par jour pour un coût mensuel de 1500 DA, est-il précisé. Le président de l’association des diabétiques de Boumerdès, comptant actuellement plus de 5000 adhérents, a rappelé que le ministre de la santé et de la population avait annoncé en 2003 l’inclusion des injections d’insuline dans la nomenclature des médicaments gratuits", mais cette décision '' demeure inappliquée à ce jour '', a-t-il déploré. Plusieurs malades nécessiteux atteints du diabète de type 2, soumis à une médication coûteuse ont demande également a être pris en charge.
Des parents d’élèves diabétiques rencontrés sur place ont pour leur part tenu à adresser un appel aux responsables du secteur de l’éducation, les exhortant à prendre en compte la spécificité de ces enfants, en faisant preuve de " plus de compréhension " à leur égard, en leur permettant au besoin de " sortir des classes autant que nécessaire ", afin de leur éviter les complications de la maladie, ont-ils suggéré. Un parent d’enfant diabétique a également émis le vœux de doter les écoles de certains médicaments de base pour le traitement de cette maladie, à l’instar de l’insuline et du " Glocagane" en vue de parer aux cas urgents survenant au sein des établissement scolaires , est-il ajouté.
La nécessité de création d’un foyer pour diabétiques au niveau de la daïra de Bordj Menail à l’exemple de celui de Boudouaou a été exprimée par le président de l’association des diabétiques, qui a mis en avant "la hausse sans cesse croissante du nombre des malades du diabète au niveau de la wilaya, estimé actuellement à quelque 20.000 personnes », a-t-il indiqué.
Il a également jugé "impératif" de doter la région de "au moins 10 médecins spécialistes" pour la prise en charge des malades, sachant que la wilaya de Boumerdès ne dispose actuellement que d’un seul médecin spécialiste à Bordj Menail et d’une médecin généraliste exerçant au niveau du foyer des diabétiques de Boudouaou, relève-t-on.
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