En effet, la perte de vision comporte d’énormes souffrances pour les personnes touchées et leurs familles, causée généralement par des pathologies préexistantes. Plusieurs atteintes oculaires peuvent être évitées et maîtrisées si les connaissances et les interventions disponibles sont appliquées à temps. C’est pour cela que le ministre de la Santé et de la Population a entrepris une action concertée dans la lutte contre la cécité évitable en Algérie. Il s’agit, dans la première étape, d’identifier la prévalence des maladies oculaires cécitantes à travers la réalisation d’un dépistage national qui sera lancé sur le terrain. Cette étude qui concerne 34 000 personnes âgées de 40 ans et plus des deux sexes, tirées au sort dans 20 000 ménages algériens par l’Office national des statistiques (ONS) et couvre 420 communes réparties sur l’ensemble de 48 wilayas est mise en œuvre sous les directives de l’OMS dans le cadre d’une vision 2020.

Son l’objectif est essentiellement l’élimination de la cécité évitable étant que le problème de santé publique, d’ici à 2020, dans son allocution de docteur Tarfani, sous-directeur central de la prévention au ministère de la Santé, a annoncé que cette enquête dont le but consiste, notamment, à mettre en place une stratégie nationale de prévention des pathologies oculaires cécitantes à savoir la cataracte, le glaucome, la dégénérescence oculaire liée à l’âge, la rétinopathie diabétique et les atteintes cornéennes, a mobilisé près de 180 médecins ophtalmologue. Il a indiqué, dans ce sens, que le ministère a débloqué près de 15 millions de centimes pour l’acquisition de matériel de détection de ces maladies ainsi que la mise en application de cette importante étude qui mise, entre autres, à pallier au manque en matériel déchiffré dans un domaine aussi sensible que l’œil.

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