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Le quotidien d'Oran | Algérie | 16/03/2008
Irrité par les péripéties et blocages dont le ministère de la Santé et l'administration se sont rendus responsables pour «saper» le congrès, Mohamed Yousfi explique que «ce n'est que le jour même de la date de la tenue du congrès que la wilaya nous a autorisé à le tenir au centre de la coopérative des matériaux de construction de Zéralda». Et de poursuivre : «Quant à notre demande de tenir notre congrès dans une structure du ministère de la Santé, la tutelle a voulu nous imposer un ordre du jour». Autrement dit, «autorisés à le faire mais sous conditions». «Ce que évidemment nous avions refusé.» Le docteur Yousfi interprète ce qui venait de se passer comme un autre pas franchi par l'administration dans le piétinement des lois de la république en ce qui concerne l'exercice syndical.
Revenant au congrès, l'orateur dira que les praticiens spécialistes ont réitéré leurs revendications socioprofessionnelles dont une partie est inscrite dans leur plate-forme depuis 2004. Mohamed Yousfi a rappelé la revendication relative à «la progression des carrières des spécialistes» à propos de laquelle des protocoles d'accord ont été signés depuis déjà quatre ans. La question des régimes indemnitaires, également, a été posée par les congressistes qui disent ne pas comprendre le pourquoi d'un tel blocage. Enfin, le congrès a revendiqué avec insistance le retrait du statut particulier dont la mouture définitive transmise à la fonction publique, en janvier dernier, n'a rien à voir avec la mouture élaborée conjointement au sein de la commission mixte (syndicat et tutelle).
Les praticiens spécialistes estiment que l'engagement d'un dialogue entre eux et la tutelle est «indispensable» car, sans eux, la réforme ne peut se faire. Sans dire lesquelles, Yousfi promettra que «les formes de contestation dont vont user les spécialiste seront efficaces». Mais, le plus important, selon le président du syndicat, reste l'établissement d'un dialogue entre les spécialistes et la tutelle. Le docteur Yousfi dira que seul le dialogue «peut apporter des résultats», signalant que le secteur de la santé est las des grèves dont celles des paramédicaux et professeurs. Le président du SNPSSP indiquera par ailleurs que le syndicat qu'il représente soutient la démarche de la coordination nationale en ce qui concerne l'option pour «la grève» si le gouvernement ne revoit pas sa position par rapport aux revendications des syndicats autonomes.
Par Salah-Eddine K.
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