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El Watan | Algérie | 16/03/2008
« L’anesthésiste, qui se trouve parfois seul à prendre en charge deux urgences dans deux salles, ne peut surveiller ses malades qu’à l’aide du bruit du cardioscope et de l’appareil de l’anesthésie. Les médecins anesthésistes, en nombre réduit, ne sont pas mieux lotis.
Ces praticiens ne peuvent, dans des conditions de travail des plus difficiles, prendre en charge 13 salles d’opération (programme). Pis encore, le médecin anesthésiste, qui est en garde au niveau du service de réanimation, est parfois appelé à prendre en charge des malades lourds des différents blocs. « Pour le titanesque travail réalisé, l’on doit rendre hommage à ces praticiens ayant, plus que jamais, besoin de renfort », diront, à bout de nerfs, des anesthésistes de l’hôpital mère-enfant. Pour ceux exerçant au niveau de la clinique ophtalmo/ ORL, la situation est aussi préoccupante. « Figurez-vous que le programme opératoire est assuré par un seul anesthésiste devant, lors de la garde, s’occuper des deux services », ajoutera l’un d’eux qui ne manquera pas, en outre, d’énumérer d’innombrables difficultés entravant l’exercice de ce métier méconnu par le grand public.
Les contestataires mettent le doigt sur l’éloignement de leur structure par rapport à l’hôpital central, sachant que les questions de sang, bilans d’urgence et assistance médicale (médecin anesthésiste) font, le plus souvent, défaut. « Malgré les problèmes rencontrés, on s’aventure à endormir des malades venant des wilayas limitrophes comme M’sila, Bordj Bou Arréridj, Béjaïa, Mila…, et le plus souvent sans couverture médicale. « Certains décideurs essaient de sanctionner des professionnels qui méritent, non seulement les félicitations, mais un chapeau bas », concluent, non sans amertume, nos interlocuteurs, dont certains mettent le doigt sur la relève en ajoutant ceci : « Au lieu de penser aux sanctions, il est urgent de prendre en charge la formation et la relève qui n’est pas assurée, sachant que certains ne sont pas loin de la retraite, ou sur le point d’aller chez le privé qui leur offre un pont d’or ».
Kamel Beniaiche
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