Il faut souligner que sans un appareil de santé efficace, imposant et moderne, il ne saurait y avoir de développement. La santé de la population constitue une clé essentielle de toute politique de développement. Une population bien soignée est prédisposée à accomplir des performances économiques et culturelles qui sont reconnues. Les mutations subies par l’Algérie lui imposent d’accorder un plus grand intérêt à la promotion du secteur de la santé au rang de priorité. C’est ce qui vient d’être décidé. En lui allouant 1900 milliards de dinars jusqu’à l’horizon 2025, le ministère envisage de réaliser 86 000 lits supplémentaires et de remplacer 12 181 lits dans les anciens hôpitaux. L’effort qui va être consenti en créant de nouvelles infrastructures et en modernisant d’autres, va placer l’Algérie dans une position plus favorable par rapport à beaucoup de pays dans le monde. Notre pays se caractérise déjà par des infrastructures importantes. L’important est donc de mieux les gérer.

Toutes ces infrastructures vont déboucher sur une meilleure prise en charge de la population. D’ailleurs, il n’y a pas pratiquement une daira qui ne dispose pas d’un hôpital ou d’une polyclinique. A cela, il faut ajouter que la ressource humaine existe et il importe donc de l’utiliser de manière rationnelle. La plupart de nos universités forment des praticiens et ce, dans toutes les spécialités.
Toutes ces considérations incitent à dire qu’il faut parachever la réforme entreprise dans ce secteur. Les premiers résultats sont encourageants. Ainsi, l’ouverture de la santé au privé est devenue une réalité. De plus en plus, l’investissement privé a permis la réalisation d’une multitude de structures de grande qualité. Justement, le parachèvement des réformes devrait aboutir à une meilleure osmose entre l’hôpital public et la clinique privée comme cela se passe dans tous les pays. C’est aussi une conséquence des mutations de notre pays.

Ainsi, l’Etat vient de démontrer, une fois de plus, de concrétiser le principe de la santé pour tous. La réforme devrait permettre de concrétiser un autre principe : une meilleure santé. L’Algérie doit donc franchir un autre palier, un saut qualitatif car elle en a les moyens. D’autant plus que le secteur de la santé fait aussi partie des priorités du programme présidentiel.