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Le quotidien d'Oran | Algérie | 09/03/2008
«La prévention primaire du diabète est un problème de santé publique, un problème de société, d'éducation nationale et de ministère, ce n'est pas un problème strictement médical.
La prévention commence, donc, au niveau des écoles, à la maternelle puis au primaire pour se poursuivre, ensuite, aux autres paliers». Selon le professeur Gérard qui a fait une intervention sur l'utilisation des glycémies post-prandiales des diabètes, «aujourd'hui, on a pris conscience que le diabète est une épidémie et qu'il s'agit d'une spécialité complexe. Il existe des moyens de lutte qu'il faut utiliser. C'est simple de dire aux malades comment changer la tentation pour la nourriture, mais c'est loin d'être simple à faire».
Malgré sa cécité à cause de la maladie du diabète, M. Gérard a voulu parler, lors de ce symposium, de sa longue expérience dans ce domaine et de l'importance de la glycémie post-prandiale. «Pendant longtemps, tout a été focalisé sur la glycémie à jeun, alors que la glycémie post-prandiale a aussi son existence et son importance dans cette maladie biologique. «C'est pourquoi, estime le professeur Gérard Slama, mesurer la glycémie après le repas est nécessaire car les repas sont les moments du déséquilibre du diabète. Plus la glycémie monte, plus les risques cardio-vasculaires sont élevés».
«Le pire des glycémies, ajoute notre interlocuteur, est après le petit-déjeuner. Pour faire l'équilibre, il faut manger les aliments riches en fibre tels que les haricots blancs ou verts, les pois chiches, les petits pois, les légumes verts et les fruits».
Dans ce cadre, le laboratoire Bayer Schering Pharma Algérie a lancé la commercialisation d'un nouveau médicament, le «Glycobay», inhibiteur des Alfa glucosidases qui agit sur la glycémie post-prandiale.
Quant au professeur Belhadj, spécialiste en diabétologie, il a indiqué que le nombre des malades atteints du diabète est en augmentation, comme partout dans le monde.
Les raisons de l'apparition de cette maladie demeurent le régime alimentaire qui est déséquilibré et le manque d'activité physique, la sédentarité. En Algérie, on compte entre 1,5 et 2 millions de diabétiques. A Oran, la prévalence varie entre 10 à 12% chez les personnes âgées entre 35 et 65 ans.
Quant à l'opération de dépistage du diabète, qui a été lancée récemment, elle a montré que 10% des personnes qui ont fait les analyses ont découvert qu'elles avaient le diabète, a expliqué le professeur Belhadj, responsable du réseau du diabète dont le site internet est: www.reseau-diabete-oran.org, créé il y a quelques mois à Oran pour informer les malades sur tout ce qui concerne cette maladie.
Par B. Mokhtaria
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