Tous les sujets d’actualité en matière d’esthétique sont à l’ordre du jour de ce Congrès qui s’étale sur deux jours. La cellulite figure en bonne place dans le programme de cette rencontre, souhaitée par les praticiens nationaux.
Bien plus qu’un thème de médecine de confort (esthétique), la cellulite est un sujet pris très au sérieux par les praticiens.
Définie comme un trouble micro-circulatoire, prédominante surtout chez la femme en raison de son système hormonal, la cellulite évolue chez certaines patientes en véritable pathologie handicapante. Pour J.P. Multedo (France), "la cellulite mérite sa place en tant que maladie car ses complications peuvent s’aggraver en insuffisance veineuse, varices, crampes et jambes lourdes". "Phénomène physiologique au départ, la cellulite peut s’aggraver et devenir pathologique si elle n’est pas traitée à temps", a-t-il dit. Les facteurs aggravants sont multiples, tels que le stress, problèmes psychiques, tabac, régime alimentaires, et bien sur l’hérédité, a-t-il précisé. En tout état de cause, la femme méditerranéenne est plus sujette à cette pathologie que la femme nordique ou même asiatique. Il est également reconnu deux sortes de cellulite : la cellulite blanche (des femmes blanches) et la brune (des femmes brunes). La première étant plus facile à guérir que la seconde, selon les praticiens.

Peu médiatisée, la mésothérapie est pourtant pratiquée en Algérie depuis une vingtaine d’années, a tenu à rappeler, le Dr Brahim Baba, président de la Société algérienne de mésothérapie, organisatrice de la rencontre.
Plus de 1.500 médecins algériens de haute facture, sont formés à cette technique, très sollicitée surtout par la gent féminine, a-t-il affirmé. Selon ce praticien, dermatologue de formation, la demande est en nette augmentation surtout depuis ces dernières années, "les femmes ont pris conscience de l’importance de préserver leur apparence extérieure". La demande "émane aussi bien de femmes d’un âge avancé que de femmes plus jeunes, (30 ans)", a-t-il ajouté, en précisant que le niveau d’instruction des femmes est en majorité universitaire. Les besoins exprimés vont du peeling, lifting, à la liposuccion, aux prothèses mammaires, a-t-il ajouté, en déplorant au passage l’insuffisance, voire l’inexistence de médicaments indispensables à ce type de traitement.