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El Moudjahid | Algérie | 05/05/2006
Si 80 % des hépathopathes guérissent spontanément, en revanche, 20% des malades chroniques évoluent vers la cirrhose ou le cancer du foie qui nécessite une greffe du foie, a affirmé Dr Balamane Mahfoud, secrétaire général de l’Association des gastro-entérologues libéraux de l’Algérois, organisatrice de la rencontre. Sur ce taux, seuls 160.000 malades bénéficient du traitement adéquat, a-t-il affirmé, en soulignant que l’hépatite C constitue un véritable problème de santé publique dont le traitement est lourd et coûteux pour le Trésor public. La durée du traitement bi-thérapie, oscille entre 6 et 12 mois, selon la gravité du cas, a-t-il dit, précisant qu’une seule cure coûte la bagatelle de 1,40 million de dinars.
Il a appelé, dans ce cadre, les pouvoirs publics à approvisionner régulièrement les hôpitaux en médicaments nécessaires pour une prise en charge efficiente des malades et surtout, a-t-il insisté, "penser à les faire rembourser par la sécurité sociale".
"Certes le traitement est coûteux, mais il est vital pour éviter la propagation de l’infection dans le pays", a-t-il averti.
Insistant sur la prévention et l’éducation sanitaire, Dr Balamane a rappelé que la majorité des malades ont été contaminés suite à une transfusion sanguine ou chez lors des soins dentaires.
"Il faut sensibiliser la population, les pouvoirs publics et le corps médical sur l’importance de la stérilisation du matériel médical", a-t-il dit. "Les autorités doivent impérativement promulguer des lois pour imposer les normes européennes sur la stérilisation du matériel médical ou son usage unique", a-t-il encore ajouté. A titre illustratif, le service de gastro-entérologie du CHU Mustapha-Pacha, doté de 104 lits, ne dispose que de 3 endoscopes, soit un endoscope pour 40 malades, ont confié des praticiens.
De son côté, le président de l’Association nationale des hépathopathies, Bouallag Abdelhamid, a exposé le travail de proximité mené par son association à travers le territoire national pour apporter aide et soutien psychologique aux malades.
Créée en 2003, l’association a procuré à plus de 400 malades le traitement et compte effectuer, dans les prochains jours, une enquête épidémiologique sur la prévalence de l’infection, a-t-il dit.
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