La technique endoscopique, largement utilisée dans d’autres spécialités, telles que la chirurgie viscérale et gynécologique, présente plusieurs avantages, a rappelé le professeur Zemerli, chef du service ORL.
La mise à niveau du service ORL "s’imposait", a-t-il expliqué, d’autant plus que "la région (ORL) passe pour être la partie la plus sensible de l’homme", a-t-il précisé.
Chirurgie non traumatisante pour le malade, elle ne nécessite pas "l’ouverture" du malade et des moyens lourds. "A l’aide d’un endoscope et aidé de vidéo, le chirurgien explore la partie ciblée avec facilité et visualise le champ opératoire avec précision", a expliqué, pour sa part, le docteur Azzoug Oussama, chirurgien anesthésiste-réanimateur.        
L’intervention dure en moyenne une heure, alors qu’avec la chirurgie classique, elle est de près de trois heures en moyenne, a-t-il ajouté, en précisant que "ce gain de temps diminue aussi la consommation d’anesthésie générale".         
Par la voie endoscopique, "il est possible désormais au service de programmer plusieurs malades à la fois, entre 4 à 7 patients par salle", a-t-il ajouté. L’hospitalisation est également écourtée à trois jours alors qu’elle était de cinq à six jours avec la chirurgie classique.
"Le gain de temps d’intervention et d’hospitalisation, a-t-il dit, permet à l’hôpital de récupérer rapidement des lits et diminuer la liste d’attente des malades". Autre avantage de taille, les personnes opérées ne nécessitent pas de période de convalescence. Elles retrouvent, dès le lendemain de l’intervention, leurs activités quotidiennes.          
"Contrairement à l’ancienne méthode, on ne fait pas de méchage (mèches dans les narines) et le malade peut reprendre son travail sans aucune gêne", a-t-il ajouté.