Sur place, un service a été créé pour centraliser et traiter tous les dossiers avant de les adresser au service de numérisation basé à Alger pour l'établissement des cartes. A propos des lecteurs, certains pharmaciens à grande activité estiment qu'un seul lecteur peut s'avérer insuffisant, d'autant que ces équipements ne sont pas disponibles sur le marché local, ainsi que les clefs d'accès, et certains gérants de pharmacies travaillant sur réseau informatique s'interrogent sur la possibilité de relier ce lecteur à leur réseau.

Pour ce qui concerne les assurés, ils appréhendent cette carte du fait que jusqu'à présent il manque un autre maillon de la chaîne, à savoir le prescripteur. En effet, si la tâche s'avère aisée au niveau des établissements sanitaires publics, dans la mesure où ce lecteur leur facilitera la mission, notamment pour avoir une idée précise sur l'historique du malade, elle s'avère difficile tant que le projet de subventionnement des médecins privés est toujours en gestation. Certains d'entre eux ne sont pas fondamentalement contre l'application de ce dispositif, mais ils revendiquent néanmoins la révision de la nomenclature portant tarification des actes médicaux, vieille de 30 ans.

Par Salah C.