Une étude, effectuée par l’UDS Belmahmoud, dont relèvent 20 établissements du primaire, du moyen et du secondaire, soit près de 6 000 élèves, estimerait la prévalence à 13 % avec une prédominance pour les adolescents et surtout pour le sexe féminin. Cette pathologie touche beaucoup plus la tranche aisée de la population, contrairement aux pays développés. Les causes en sont nombreuses, à savoir, le changement du mode de vie, du régime alimentaire, la sédentarité, et surtout le manque d’activité sportive. Sachant que la récupération devient plus difficile avec l’âge, il s’agit, pour les médecins de l’hygiène scolaire, d’initier un dépistage précoce chez les enfants scolarisés, de sensibiliser les élèves de tous les cycles, d’encourager et de promouvoir l’activité sportive, mais aussi d’introduire la notion de diététique et de programme nutritionnel dans le quotidien de notre société. Il convient de signaler que l’obésité est la cause principale du diabète de type II. L’anémie est le signe de carences diverses dont, principalement, celle du fer dans le sang de l’enfant. Elle nécessite, comme beaucoup d’autres pathologies, telles la scoliose (déviation ou malformation de la colonne vertébrale), des programmes particuliers de prise en charge au niveau local, national ou à l’étranger, comme le prévoit l’instruction interministérielle n° 27, qui stipule d’examiner tous les élèves, tous cycles et tranches d’âges confondus, au niveau de tous les établissements scolaires du pays, ainsi que de la prise en charge des maladies chroniques. Il faut signaler, qu’en plus des trois pathologies citées, l’obésité, l’anémie et la scoliose, on dénombrera à l’école, la carie, la baisse de l’acuité visuelle et l’énurésie.

N. L.