Revêtant une grande importance pour le développement sanitaire d’un pays, la recherche dans ce domaine sensible permet non seulement d’atteindre les objectifs contenus dans la déclaration du millénaire mais aussi d’assurer un meilleur diagnostic, qualité de soins et prise en charge des malades, a souligné la ministre de la Recherche scientifique qui a annoncé la réalisation en cours de quelque 750 projets inscrits au niveau de l’Agence nationale de développement de la recherche en santé (ANSR) et mis en place depuis l’an 2000. De son côté, Mme Zahia Mentouri, directrice de l’ANSR, qui a estimé que 1.378 chercheurs, dont 187 enseignants universitaires relèvent de son institution, a précisé que sur les 750 projets inscrits, 545 sont parrainés par l’Agence, et ce, pour répondre au programme national mis en place, en vertu de la loi 11/98, définissant la recherche dans différents domaines, notamment la santé publique, la recherche clinique et pratique, la recherche biologique et la recherche parapharmaceutique. Evoquant, pour sa part, le volet éthique et recherche en santé, le Pr. Moussa Arrada, doyen de la faculté de médecine et président du Conseil national de l’éthique en sciences de la santé, a mis l’accent sur l’importance d’investir davantage dans le domaine de la greffe d’organes et des tissus telle que la greffe hépatique, de rein et de cornée. Rappelant les efforts consentis par les pouvoirs publics en matière de prise en charge de la santé de la population, le Pr Arrada a relevé la nécessité d’intégrer la dimension éthique dans les travaux préparatoires à la conférence africaine sur la recherche en santé. Il y a lieu de noter, que cette rencontre, qui a regroupé plus d’une centaine de chercheurs algériens, était l’occasion de faire le point sur la situation actuelle de la recherche en santé en Algérie.

Kamélia H.