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Le quotidien d'Oran | Algérie | 24/02/2008
Ensuite, le problème des ressources humaines est également à prendre en considération, du fait que les gardes médicales nécessitent le recrutement, à défaut d'urgentistes, de médecins généralistes pour assurer les gardes, étant donné qu'on ne peut nullement imposer cette mission aux praticiens exerçant le jour, devait encore souligner notre interlocuteur. Or, pour les ambulances, la demande a été formulée par la DSPRH et leur réception demeure une inconnue. Pour le personnel devant prendre en charge et les plateaux techniques et les gardes, le plan de gestion n'ayant pas encore été adopté, il serait hasardeux de lancer l'activité avec le personnel en place, car l'impact serait considérablement réduit. Au centre de santé d'El-Hamri, qui passe désormais au statut de polyclinique, les travaux sont sur le point d'être achevés et la structure présente une meilleure allure après avoir été totalement délaissée durant de très longues années. Aussi bien le personnel que les patients se félicitent pour ce qui a été réalisé. Toutefois, et selon l'avis même de certains praticiens, un service de garde nécessite plusieurs conditions telles un parking pour le stationnement des véhicules des médecins devant exercer en nocturne.
Or, cet espace est inexistant ce qui mettra ce personnel dans la gêne, si le service de garde est créé. Selon le directeur de l'EPSP, l'orientation contenue dans la circulaire 24 du ministère de la Santé exigeant que toutes les polycliniques ne peuvent en aucun cas être rigide et il s'agit d'ouvrir des points de garde, en leur réunissant toutes les conditions requises pour un meilleur fonctionnement. Idem pour la désormais polyclinique Soufi Zoubida où, sans la réalisation des travaux d'extension, dont la fiche technique a été déposée à la DSPRH, ni le plateau technique et ni le service de garde ne peuvent être d'un très grand apport, tel qu'assigné par le ministère de tutelle dans le cadre de la restructuration du secteur de la santé publique et dont l'objectif principal est de revenir à la hiérarchisation des soins, afin de diminuer progressivement de la pression sur les hôpitaux. Pour le médecin chef de cette dernière structure, les travaux réalisés ont certes créé d'autres espaces pour d'autres services, mais ont pénalisé et le personnel et les malades (salle d'attente et délocalisation de la PMI et du service de vaccination qui sont des services de base). Au plan des ressources humaines, notre interlocuteur fait observer qu'un service de radiologie ne peut être efficace qu'avec la présence d'un radiologue, seul capable d'interpréter les clichés, une mission dévolue jusque-là aux médecins généralistes.
Des nouveaux points de garde créés et devraient être fonctionnels avant la fin mars, seul celui de la polyclinique Chouhada a été ouvert et fonctionnerait normalement. Du côté de l'EPSP Bouâmama, on apprend de son directeur que le point de garde médicale nouvellement créé sera opérationnel à partir du 1er mars prochain, en même temps que l'ouverture des gardes dentaires qui seront assurées à la polyclinique Emir Khaled.
Par Salah C.
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